THE LAST HOPE.
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There's a part of me that's dead and in the ground [sujet fini]

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Benjamin O'Neill
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Benjamin O'Neill


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THE LAST HOPE
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MessageSujet: There's a part of me that's dead and in the ground [sujet fini] There's a part of me that's dead and in the ground [sujet fini] EmptyJeu 22 Juil - 23:14



De plaisir, le marché était devenu un exercice vital. Jamais Benjamin n’avait vu une telle ferveur pour batailler les « prix », ni un marché dont les cris des marchands ne retentissaient pas à ses oreilles pour mieux l’appâter. Ce n’était pas des lunettes de soleil contrefaites qu’on négociait sous les manteaux mais des médicaments, des fils et des aiguilles, des semelles, des chaussettes… Et il ne pouvait supporter de voir ça, même s’il croyait qu’être débarrassés de certaines choses n’étaient pas un mal, comme l’iphone 3705, merveille de technologie en papier mâché qui savait tout faire sauf se rendre utile. Mais de là à se retrouver à devoir choisir entre slip et gants… Secouant la tête il détourna le regard d’une bagarre qui éclatait entre deux badauds pour des miettes de pain. Quand l’on touchait aux besoins primaires, l’homme redevenait un animal. Il y avait bien une chose avec laquelle il ne fallait pas plaisanter, la bouffe.

« Eh t’en veux ? »
« Des… petits pois ? »
« Eh t’as la garantie conserve. Des comme ça on en fait plus hein. »
« Ouais pas ici en tout cas. »
« T’as quoi en échange ? » demanda l’homme, préférant ignorer le sarcasme.
« Bah… » Le souci quand on était médecin et qu’on préférait éviter l’automédication c’est qu’on n’avait pas grand-chose à troquer. Il ne pouvait même pas faire un bon pour des points de suture, ou pour un plâtre, les soins étaient gratuits. C’était la communauté qui se chargeait de rassembler le matériel nécessaire.
« Laisse tomber. Eh toi. Tu veux des petits pois ? » L’homme l’avait déjà planté là, courant après son prochain négociateur. Benjamin n’eut pas un geste pour le retenir. Ca faisait maintenant bien un an qu’il courrait les marchés autant qu’il le pouvait. La seule raison en était que c’était quasiment le seul jour où on pouvait passer les frontières sans soucis et où la population de Tijuana se rassemblait. C’était d’ailleurs ironique de voir qu’après les avoir confinés dans une partie du globe, ils avaient eu même choisi d’élever des barrières. Non s’il était là c’était parce qu’il avait toujours l’espoir fou d’apercevoir une tête blonde connue dans la foule, une cascade de boucles dorés. Il le voulait tellement qu’il était parfois victime d’hallucinations.

Il avait toujours l’impression que son cœur allait exploser dans sa poitrine, puis c’était ses mains qui tremblaient et son dos qui se couvrait de sueur. Il avait chaud et froid à la fois. Il se raccrochait à un espoir si bien que le retour à la réalité était toujours douloureux. Chaque fois il perdait un peu plus de lui, comme si on arrachait une partie de son être. Et il sentait déjà le déchirement qui le cisaillerai en deux, lorsque cette jeune femme perdue dans la foule se retournerait et qu’il verrait qu’elle n’était pas Elle. Ce n’était jamais son regard, jamais cette bouche qu’il aimait embrasser, ce corps qu’il voulait contre lui.

« Sarah ! » hurla-t-il en pure perte, mais son cri fut étouffé par la foule. « Sarah ! » une certaine frénésie s’emparait de lui et d’un geste brusque il écarta de son chemin quelqu’un qui piétinait devant lui. Charrié par la force des personnes réunies il avançait d’un pas et reculait de deux. « Sarah ! » Il ne savait pas pourquoi son esprit jouait toujours avec lui de cette manière et le torturait. « SARAH ! » La fine silhouette dansa devant ses yeux et se retourna et le monde cessa d’exister. Cette fois il ne pouvait pas se tromper. « SARAH BORDEL ! » Cette fois il agrippa carrément les personnes qui l’empêchait d’avancer, pestant contre le fait d’être devenu un poids plume et de ne pouvoir fendre la foule tel Moïse, ou plutôt comme une boule de bowling lancée contre des quilles. « Sa- HUMPF… » Il s’écroula par terre en se tenant l’entrejambe, une vive douleur lui ayant coupé le souffle. Il avait percuté quelque chose ou quelqu’un de plein fouet. La joue posée sur le gravas, son souffle soulevant à chaque bouffée douloureuse un nuage de poussière, il resta un moment inerte et sonné, avant de trouver la force de se lever à nouveau. Son envie décuplé par la rage il fini par poser une main sur son épaule pour l’attirer à lui mais elle se débattit et par reflexe il se plia en deux et posa ses mains en bouclier pour protéger ses parties endolories.

« Ca va c’est moi ! »
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Sarah Fowles
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MessageSujet: Re: There's a part of me that's dead and in the ground [sujet fini] There's a part of me that's dead and in the ground [sujet fini] EmptyMar 27 Juil - 1:07

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