THE LAST HOPE.
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Black Hole & Dark Night

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Auteur Message
Aahron J. Callaway
staff • undisclosed desire in your heart.

Aahron J. Callaway


• Messages : 974
• Crédits : Box&Shock
• Citation : "I am the master of my fate: I am the captain of my soul. "

THE LAST HOPE
• Communauté: East
• Ne pas Oublier de:
• Le Carnet des Relations:
Black Hole & Dark Night Vide
MessageSujet: Black Hole & Dark Night Black Hole & Dark Night EmptyMer 18 Aoû - 23:00

Black Hole & Dark Night Nelson10

jahzara Parkerson & Nelson Maleaume


Le soleil se couche sur le désert bordant la ville de Tijuana. Une légère brise soulève les grains de sable, la chaleur quitte doucement les plaines arides du Mexique, la nuit arrive à grand pas. Mais des coups de feu retentissent. Au loin, on peut apercevoir deux personnes courir l'une après l'autre, arme au poing, se retournant pour tirer. Deux personnes qui ne se connaissent pas, mais qui essayent de survivre contre un même ennemi - derrière eux, une jeep avance rapidement. A l'intérieur, plusieurs hommes et femmes, qui tirent sur les deux cibles. Jahzara Parkerson et Nelson Maleaume ne sont normalement pas des proies, mais ce soir là, ils sont le gibier, et leur chasseur est bien plus armé qu'eux réunis. Comment ils en sont arrivés à courir pour survivre? La question n'est pas là.
Puis d'un coup, une balle touche l'épaule de Jahzara, qui ne s'arrête pas, tout en se retournant pour tirer sur ses ennemis. Nelson fait de même, et aucun des deux ne voient la crevasse qui apparait devant eux. Ils tombent, l'un après l'autre, leurs corps rebondissent violemment sur les pierres, puis après quelques secondes, ils s'arrêtent, le visage en sang, au fond d'un énorme trou creusé dans la roche. La Jeep s'arrête juste à la limite, quelques hommes en descendent, regardent les deux corps inanimés, et se mettent à rire. Ils remontent en voiture, démarrent et disparaissent avec le soleil. Au fond du trou, Jahzara, membre active du Nord, et Nelson, habitant de l'Ouest ne bougent plus. La nuit tombe sur le désert mexicain, et seuls, piégés dans une crevasse, les deux habitants de Tijuana vont devoir se débrouiller, se soigner, et essayer de rester en vie, dans cet univers hostile jusqu'à ce que quelqu'un les trouve...Ou quelque chose.

En plus

* A vous de trouver une idée sur le pourquoi ils se sont fait tout les deux coursés par une jeep.
* La pente de la crevasse est pratiquement a 90°, donc impossible de l'escalader à mains nues
* La suite, c'est vous qui l'écrivez- tempête de sable, nuit tranquille, attaque de coyote cachés dans la crevasse, ou retour des hommes de la jeep qui essayent de les tuer, vous êtes totalement libre.
*Il est possible qu'un membre du staff intervienne sans prévenir dans ce topic, étant donné qu'il est interactif. Si vraiment vous ne souhaitez aucune intervention, veuillez me mpotter Wink.
*Si la personne nommée pour commencer le RP ne peut pas, veuillez prévenir votre camarade de sujet pour qu'il le commence Wink
*Bon jeu!

NELSON MALEAUME COMMENCE LE RP
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Black Hole & Dark Night Vide
MessageSujet: Re: Black Hole & Dark Night Black Hole & Dark Night EmptySam 21 Aoû - 1:58


« Hey, chef, regardez ce que j'ai trouvé dans la réserve ! »

Flanquée de deux gardes du deux gardes du corps peu aimables, en bonus du sale type qui m'avait découverte, je me retrouve poussée de force en avant vers celui qui devait probablement être le responsable du campement sommaire dans lequel j'avais cru bon de faire une petite razzia. Le visage en partie tuméfiée par les baffes -quelque peu méritées- que j'avais reçues, je trouve pourtant le moyen de garder le menton haut et mon regard se fait particulièrement noir tandis que mes yeux se pose sur l'individu en question. Je ne savais pas encore comment, mais je me sortirai de cette situation en apparence inextricable. J'étais bien plus coriace que ce qu'ils pouvaient imaginer et bien malin sera celui qui parviendra à me retenir contre ma volonté plus longtemps que ce que ma logique défaillante ne m'impose.

« J'ignorais que nous hébergions des rats sous nos tentes, susurre le boss en s'approchant de quelques pas, dédaignant la paperasse empilée sur son bureau de fortune qui le tenait occupé jusqu'à mon arrivée. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas vu aussi charmant rongeur... »

Deux-trois ricanements forcés se font entendre, et l'homme qui me fait face semble satisfait. En toute impudence, je le dévisage en détail. Brun, quoique le voile de poussière recouvrant sa chevelure m'empêchait de me montrer bien catégorique à ce sujet, il était mal rasé sans que cela ne lui confère un quelconque charme viril et ses dents n'avaient pas dû croiser le chemin d'une brosse à dents depuis belle lurette.

« Elle a pris quelque chose ? demande-t-il en continuant de me fixer.
- Ouais, quelques babioles, elle s'est surtout attaquée aux produits chimiques, s'empresse de répondre le type qui m'avait grillée. Et elle était armée, mais on s'en est occupés. »

À la suite de ces quelques mots, ce dernier esquisse un bref signe de tête envers un des deux types qui me retenaient, et si l'ordre me semble un peu trop équivoque, le gorille qui jusque là avait pour unique tâche de faire souffrir le martyr à mes poignets n'éprouve quant à lui aucune difficulté pour le comprendre puisqu'il me lâche aussitôt pour poser mon Smith & Wesson et mon Caracal sur le bureau en fer forgé, ainsi que mon sac en bandoulière dans lequel j'avais soigneusement entreposé les fruits de mon larcin, avant de sortir de mon champ de vision. Peut-être un peu trop sentimentale, je ne peux empêcher mon regard de s'accrocher à mes deux armes favorites, en pensant très fort 'Ne vous inquiétez pas, Maman va venir vous chercher.'

« Des produits chimiques... Qu'est-ce qu'une minette dans ton genre veut faire avec ça ? » poursuit le patron.

Le ton condescendant qu'il utilisait pour son interrogatoire me tapait sur les nerfs, mais je m'efforçais de garder mon sang froid. Mon heure viendrait, mais pour l'instant il me fallait contenir mes pulsions, aussi dévastatrices qu'elles soient.

« Ordonnez à votre deuxième gorille de me lâcher et je vous l'expliquerais. Ce crétin me fait mal. » articulé-je péniblement, agacée.

Leur manière de penser était relativement facile à appréhender, et je les soupçonnais de me sous-estimer. Mes deux amours de pistolets éloignés, ils me pensaient sans défense. Amusé par ce qu'il croît être un caprice de petite nature, il suffit d'un léger mouvement de tête au chef pour faire comprendre au second gorille de me laisser tranquille. Tant de naïveté et d'arrogance excessive, c'en est presque touchant. Je profite de ces quelques secondes de répit pour faire jouer les articulations de mes poignets endoloris, vérifiant que mes muscles étaient parés pour ce que j'allais leur demander. Alors qu'une ébauche de mauvais plan se forme à toute vitesse dans ma tête, j'embrasse les environs du regard. Il n'y a personne à l'extérieur des tentes à part moi-même et les trois hommes, et en dehors de cela mon horizon se limite au paysage désertique que je connaissais si bien. Mon palpitant, dans ma poitrine, se fait de plus en plus oppressant contre mes côtes, comme s'il avait pour intention de s'échapper de là à tout moment, et au fur et à mesure que je réfléchis à un moyen de me sortir de là, je sens l'adrénaline prendre peu à peu possession de mes artères. Je m'apprêtais à me lancer dans une opération suicide quand, comble de l'imbécilité, le chef réduit encore plus la distance nous séparant, rendant nerveux ses deux larbins qui se mette alors à regarder ailleurs, et, en toute imprudence, il vient me caresser la joue en réitérant sa demande, avec quelque chose de terriblement autoritaire dans l'inflexion de sa voix.

« Bon, tu vas tout me dire maintenant... »

Tu parles Charles... Ni d'une, ni deux, je mets à profit cette soudaine proximité salvatrice pour lui enfoncer violemment le genou dans les parties génitales, tout en retirant le couteau à cran d'arrêt de ma botte dans le même mouvement. Aussi rapide que l'éclair, je pivote sur moi même et lance l'instrument dans les airs avec toute la précision dont il m'est possible de faire preuve dans un laps de temps si court ; sans avoir l'opportunité de vérifier que le projectile a bien touché la cible, je me rue sur le bureau pour y récupérer mes deux joujoux favoris, et, l'entente tant attendue de cette sonorité si particulière et si délectable qu'est le cri d'un homme-gorille touché au vif par une lame en acier me fait sourire bien plus que ce que mon humanité me le permettrait, si elle avait encore un mot à dire sur mes actions. Sans perdre de temps, je me retourne vivement et mets immédiatement en joue la patron et le type indemne qui m'avait prise la main dans le sac le premier, partant du principe que l'autre avait suffisamment à faire avec sa plaie dans l'abdomen pour venir me chercher des poux. Les insultes et les noms d'oiseaux fusent, ce qui ne fait qu'agrandir le rictus à la fois satisfait et méprisant qui occupe mes lèvres depuis quelques secondes. Entre temps, le type indemne avait eu le temps de dégainer son arme, ce qui corsait légèrement la situation, mais cela n'entachait en rien mon moral et j'étais toujours aussi persuadée de sortir victorieuse de cette légère mésentente.
Revenir en haut Aller en bas

Black Hole & Dark Night

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
THE LAST HOPE. :: DESERT OF TIJUANA :: Le Désert-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit