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▬ Us, girls, we are so... mad ? {P.V Monroe}

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Aisling A. O'Donneill

Aisling A. O'Donneill


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• Crédits : Céli
• Citation : Savoir prendre du bon temps en Enfers, c'est un exploit non ?

THE LAST HOPE
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MessageSujet: ▬ Us, girls, we are so... mad ? {P.V Monroe} ▬ Us, girls, we are so... mad ? {P.V Monroe} EmptyMer 18 Aoû - 3:47

▬ Us, girls, we are so... mad ? {P.V Monroe} Faora
Let's have some fun, honey




      « Ça fait deux semaines que tu me sors la même chose ! »
      « Peut-être, mais c’est dur de s’en procurer… »
      « Merci, je le sais bien ; je n’serais pas là sinon… »
      « Alors… si vous me laissiez encore… »
      « Hors de question. »


    La jeune femme posa son arme sur l’étal, et appuya ses mains bien à plat de part et d’autres de l’objet, un sourire malsain planant sur ses lèvres pulpeuses.

      « Je veux ce que je t’ai demandé. Tout de suite. »
      « Mais… mais… je ne peux pas… »
      « Tu vois ce flingue ? Je peux l’utiliser vingt-deux fois sur toi sans que tu ne crèves. Ensuite, tu seras inconscient, donc le jeu n’aura plus aucun intérêt. »
      « Je… »
      « Tu ? » le coupa-t-elle, d’une voix égale.
      « Je pense… » il déglutit « Je pense pouvoir faire quelque chose. »
      « Alléluia ! »


    Aisling se redressa, rengainant son arme dans un même mouvement, et tendit la main vers le marchand.

      « Allez, file-moi mes clopes ; je suis en manque et ça ne me rend pas très sociable, comme tu vas finir par le remarquer. »


    Deux paquets en main, l’Irlandaise s’efforça de quitter la communauté du Sud le plus rapidement possible. Outre le fait qu’elle n’était pas la bienvenue ici, il y avait des personnes qu’elle souhaitait éviter le plus possible. Des personnes qui se seraient fait un plaisir de lui trouer la peau à l’aide de quelques balles bien placées, et elle n’aurait pas pu les intimider comme elle venait de le faire avec ce pauvre bougre. Engloutie dans la marée humaine, O’Donneill regretta d’avoir laissé son volumineux sac à dos dans sa cachette. Elle aurait pu y glisser les précieuses cartouches de nicotine et ainsi ne pas risquer d’en faire tomber une, et qu’elle se fasse écraser. Elle aurait certainement été capable d’abattre froidement le malchanceux inconnu qui aurait écrasé ses cigarettes ; cela faisait plus de seize jours qu’elle n’en n’avait pas fumé une, et l’envie la démangeait follement depuis qu’elle était entrée en possession de sa drogue en bâtonnets.
    Aisling se glissa dans une ruelle, prenant un raccourci, et se retrouva dans un cul-de-sac fraîchement construit. Un muret trop haut pour être escaladé se dressait devant elle. C’était tout juste si le ciment appliqué ne semblait pas encore suinter. Elle grinça des dents, se retourna et…

      « Daniels ? Tu me suivais ou j’hallucine ? » lâcha-t-elle, aussi surprise qu’énervée de ne pas l’avoir remarqué plus tôt. « Allez, fiche-moi le camp. Tu es en travers de mon chemin… »


    Le vol a dû avoir lieu au moment où elle l’a heurtée, lorsqu’elle a forcé le passage. En tout cas, elle ne s’en est pas rendue compte sur le coup, trop occupée qu’elle était de vouloir prendre la poudre d’escampette au plus vite. Elle avait terriblement besoin de sa dose de nicotine. Le manque la rendait irritable, nerveuse et distraite. Pourtant, une fois revenue près du tunnel qui la ramènerait dans sa solitude, elle remarqua qu’un paquet avait disparu. Maudissant sa propre inattention, elle fit quelques pas avant de s’arrêter brusquement. Elle ne savait même pas quand… La lumière se fit dans son esprit. On aurait pu presque entendre le « clic » caractéristique tant l’illumination fut forte. Daniels. Domino. Le regard amusé de la belle brune lui revint en mémoire, avec une force étonnante. Et ce fut une évidence : c’était elle. C’était sûrement elle. Ça devrait être.
    La rouquine glissa sa dernière cartouche dans la poche avant de sa veste en cuir et se mit à la recherche de son amie. Car quoi que l’on puisse penser, ces deux jeunes femmes étaient belles et bien amies. Différentes tout en étant semblables, aussi bien capables de se faire des fleurs que de se taper dessus, elles savaient néanmoins qu’elles pouvaient compter l’une sur l’autre. Et ne dit-on pas « qui aime bien châtie bien » ?

      « Espèce de garce ! »


    Ongles en avant, Aisling se rua sur Monroe pour lui arracher le paquet des mains. Elle jeta un regard mauvais à la clope allumée qu’elle avait au bec, mais décida de ne pas la lui retirer. Cela ne ferait que gâcher une cigarette, après tout.

      « La prochaine fois que tu me voles quelque chose, j’te plante ! » la menaça-t-elle en se dépêchant de cacher la cartouche récupérée. « Et si tu penses que je vais t’en filer d’autres gratis après ça, tu t’fourres le doigt dans l’œil jusqu’… jusqu’… Bref ! Tu peux t’asseoir dessus ! »
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Daniels D. Monroe

Daniels D. Monroe


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• Citation : « la vraie vie est souvent celle qu'on ne vit pas. »

THE LAST HOPE
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MessageSujet: Re: ▬ Us, girls, we are so... mad ? {P.V Monroe} ▬ Us, girls, we are so... mad ? {P.V Monroe} EmptyMer 18 Aoû - 15:37

▬ Us, girls, we are so... mad ? {P.V Monroe} S3eo1f

    Il y a diverses manières de commencer une journée de la bonne façon. On peut se réveiller aux côtés de l'être aimé. On peut se lever avec le soleil qui brille à travers les volets. On peut aussi se retrouver entouré d'inconnus avec une gueule de bois carabinée qui vous fait un mal de chien, mais au moins vous êtes heureux du résultat de la soirée. La façon de Daniels de commencer sa journée correspondrait plutôt à tout l'inverse. Dans le climat de tension actuel, se lever est un combat de tous les instants. Daniels tire son flingue de sous son oreiller de fortune, elle le range dans son holster accrochée à sa hanche. Elle allume ensuite une cigarette, une des rares qui lui reste encore et savoure intensément chaque bouffée d'oxygène pollué qu'elle inspire. De petits plaisirs qui n'ont l'air de rien, mais qui pour elle signifiait qu'elle était toujours en vie. Et ça, c'est d'une certaine manière, un bonheur.

    Une fois "lavée" -le visage passée à l'eau- elle trouva un reste de sandwich qu'elle avait laissé la veille et le termina goulument. Elle squattait un ancien appartement résidentiel. Le tout était délabré à souhait, les murs percés donnait vue sur les appartements voisins, mais au moins elle avait un toit au dessus de la tête et une vue imprenable sur les taudis environnants. Une nouvelle bouffée de cigarette pour arriver jusqu'au mégot. Bon sang elle avait un goût de trop peu. Elle jeta le reste par la fenêtre et observa le mégot tomber doucement en faisant des cercles difformes dans l'air jusqu'à ce qu'il soit hors de vue. Le regard porté sur l'horizon, elle pourrait presque voir le mur gigantesque qui a scellé son destin de l'autre côté de l'hémisphère. Elle maudissait le jour où le monde avait pu basculer de façon irrémédiable et où les gens avaient décidé d'exclure de leur vie leurs proches qui ne répondaient pas aux critères de sélection du Nord. En repensant à tout cela, elle sentait la colère monter en elle imaginant ses "amis" et surtout cette garce de Maryse toujours de l'autre côté vivant dans le luxe et la paix. Elle tourna le dos à tout ceci de façon symbolique en se dirigeant vers la commode proche de la porte de sortie. Elle y trouva son fusil à pompe, elle enfourna des cartouches en plus dans sa poche de treillis et après un dernier coup d'œil à l'appart', elle sortit.

    Le marché. Petit regroupement des derniers commerçants encore existants. Dans la communauté du Sud on retrouvait certaines denrées rares unique à cet endroit. Le monopole était une chose cruelle, mais tellement efficace pour monter les prix des ventes. La drogue, l'alcool et la cigarette était les choses les plus demandées, les plus en vogue depuis la séparation des deux hémisphères. Tous les moyens sont bons pour s'évader, psychologiquement, ou se procurer de petits plaisirs autour d'un bien néfaste. Arrivant sur la fin de ses réserves de clopes, Dany décida de se rendre chez son revendeur habituel pour faire du troc avec ce qu'elle pouvait lui fournir. Elle avait absolument besoin de s'en procurer avant de se retrouver à zéro. La place était bondée comme d'habitude, les gens grouillaient autour des étales dans l'espoir de se procurer des ressources aidant à leur survie. Il n'était pas rare de voir des voleurs s'enfuir coursés par des types peu recommandables. N'ayant pas de quoi se payer les biens étalés, ils choisissent de mettre leur vie en jeu. Pour la plus part ils avaient plusieurs bouches à nourrir et le désespoir prenait le pas sur la raison. Ils ne pensaient pas aux risques qu'ils prenaient, s'ils venaient à mourir ils perdraient tout ce dont pourquoi ils se battent. Daniels passait donc au travers de la foule, indifférente à la misère environnante et aux suppliques des femmes lui jetant presque leurs enfants au visage pour tenter de l'apitoyer. Loin d'être insensible, elle ne répondait pas favorablement à ces témoignages de pauvreté pour autant. La belle brune se dirigeait vers son étale favoris, guidé par l'habitude et le besoin à travers cette marée humaine. A travers le grisâtre atmosphère, l'ambiance morne et morose de cette assemblée, Daniels reconnue tout de même une personne déjà installée à sa place devant l'homme qui lui fournissait ses petites douceurs en bâtonnets. La chevelure flamboyante tel le feu des enfers -du moins c'est l'image qu'elle s'en faisant- de Aisling était repérable à des centaines de mètres à la ronde. Et Dany savait très bien ce qu'elle venait faire sur son territoire. Les personnes comme elle savait parfaitement où se procurer les dernières cigarettes du coin et elle venait lui dérober son du. Menaçante, agressive, irritée, elle venait de coller son flingue sous le nez du pauvre homme maigrichon pour qu'il lui donne ses dernières réserves de nicotine. Et merde! Elle s'était faite grillée au poteau. Dépitée, elle se mit à la suivre plus par témérité que par volonté de se faire justice elle même.

    La rouquine semblait se diriger vers une ruelle annexe à la place du dit marché. Celle-ci était bouchée depuis peu, mais quelqu'un n'habitant pas ici ne devait sans doutes pas le savoir. Et bingo, Aisling se retrouva coincée dans le cul de sac. Ce qui n'était pas pour déplaire à "Domino". Elle s'occupait de boucher l'unique sortie en faisant obstacle de sa personne. La filature avait été efficace puisque son amie fut belle et bien surprise de la voir à sa suite.

      ─ Salut beauté. Alors on se promène? Tes pas un peu loin de la maison? Tu viens faire quoi par ici?

    Mais celle-ci ne répondit même pas à ses questions. Elle ne fit que lui confirmer qu'elle gênait bel et bien son passage. Et elle passa en la poussant légèrement. Daniels ne se fit pas prier pour la laisser passer, et au passage, le plus discrètement possible elle récupéra ce qu'elle considérait comme son du. Lui extirpant un paquet de cigarette sans qu'elle ne s'en aperçoive, elle la laissa filer sans plus la retenir.

    Retournant fièrement vers son "domicile", elle rigolait seule de son petit coup de maitre. Elle tira une clope du paquet, la posa entre ses lèvres et l'alluma en aspirant une grande bouffée de fumée.
    *Haaaa... C'est encore meilleur quand elles sont mal acquises.* pensa-t-elle.
    Mais le plaisir solitaire ne fut que de courte durée. A peine avait-elle recraché la première bouffée de fumée qu'elle vit arrivée une sorte de furie orangée. Aisling se jeta sur elle -au sens figuré- lui arrachant des mains le paquet de cigarette témoignage du larcin d'il y a quelques minutes plus tôt. Daniels n'objecta pas plus, elle savait qu'elle était fautive, mais elle prit ceci sur ce ton de la rigolade plus qu'autre chose. Elle tira une nouvelle taffe sur sa cigarette, la prit entre ses doigts pour parler et elle dit :

      Bah alors... chérie, qu'est ce qui t'arrive? On ne fait même plus attention à son matos? Mais merci en tous cas. Ça m'évite de taper dans mes réserves pour le moment. Elle lui fit un clin d'oeil. Et puis je ne comptais pas à ce que tu m'offres quoi que se soit. Si j'ai besoin je sais que je pourrais me servir sans que tu ne t'en rendes compte. Hahahaha!

    Elle partit d'un rire franc qu'elle voulait moqueur par la même occasion.
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