Age
26 ans.
Lieu de Naissance
Yougstown; Ohio; USA.
Catégorie:
Catégorie n°2.
Raison de son Envoi au Sud :
Dany est une lesbienne affirmée. Elle vit fièrement et dégomme quiconque oserait en rire. Si elle s'est retrouvée déportée dans le sud, c'est à cause de son ex qui, pour garder sa place au nord, l'a dénoncé comme étant homosexuelle. VDM.
Communauté:
Communauté du Sud.
Rôle dans la Communauté
Porte parole de la colonie du Sud.
Traits de Personnalité: ( adjectifs)
Décalée - drôle - professionnelle - efficace - rancunière - revancharde - agressive - jalouse - sarcastique - ironique - optimiste - généreuse - chaleureuse - alcoolique - insomniaque - addicted - fumeuse invétérée.

" Dans une maisonnette du sud de l'Ohio, dans une petite ville du nom de Youngstown, des cris de douleurs retentissaient mêlant peine, souffrance et hâte. Une naissance, quel formidable moment, quel instant merveilleux de toute vie. Mais merveilleux et fantastique uniquement pour ceux qui regardent ou qui profitent du résultat. Car en effet, vous avez déjà pensé à ce que doit ressentir la femme qui fait sortir un ballon de basket par un trou aussi gros qu'une pièce en chocolat? Je pense que vous n'avez plus besoin de dessin. Madame Solis est en train de faire venir sa fille mais celle-ci n'a pas eu le temps de se rendre à l'hôpital pour se faire. Elle décide donc de pousser alors qu'une de ses amie s'improvise sage femme. Après des heures de dur labeur, alors qu'elle s'écroulait d'épuisement, de nouveaux cris se firent entendre. Les pleurs d'un nouveau né. Une petite fille, sale, maigrelette, avec quelques "poils" sur la tête qui indiquait une brunette en devenir. Une fois littéralement détachée de sa génitrice, on l'enroula dans un lange et elle fut posée au creux des bras ballants de sa mère. Le travail avait été difficile et sans les soins prodigués dans un établissement hospitalier, elle ne ferait pas long feu. L'ambulance arriva, mais trop tard. Madame Solis s'était éteinte à 5h07 en ce matin du vendredi 6 novembre.
Élevée par l'amie de sa défunte mère, Lara était son prénom, Daniels -ou Dany- prénom peu orthodoxe pour une jeune fille, eut tout ce dont une petite fille pouvait avoir besoin. La seule chose, c'est qu'elle ne connut jamais sa mère et qu'elle fut élevée par une femme célibataire. Bien sûr, Lara Spellman avait des aventures, mais jamais d'histoires sérieuses. Bel exemple pour la petite brunette. Cette situation allait sceller dans son esprit et sa façon d'envisager son avenir, une image bien négative du genre masculin. Des profiteurs, des porcs et des salauds. Du moins c'est ce qu'elle entendait raconter sa "mère". La petite Dany grandissait vite et bien, précoce niveau puberté, elle connaissait ses premières joies féminines à un âge peu habituel. Les garçons s'enchainent à son palmarès et elle semble ne pas y prendre tant goût que ça. Comme si elle voulait s'auto-satisfaire, faire prévaloir les apparences quant à une attirance et des attraits peu recommandables. Au collège, elle tu son premier baiser lesbien. Avec une amie qui avait un peu bu, elles étaient "pompette" et dans l'euphorie, elles ont échangé un "kiss" qui fit tilt dans la tête de Dany. A partir de là, elle su pourquoi elle était ainsi faite. Pourquoi elle réagissait différemment aux avances des mecs par rapport à ses amies, pourquoi elle se sentait plus à l'aise avec des hommes qu'entourée de jolies filles. Mais pour éviter les "ennuis" pour préserver les apparences, elle se força à sortir avec d'autres garçons et elle feignait même le grand amour avec un lycéen plus âgé. Pour tout ce qui est du reste, les cours n'était pas une priorité pour la belle mais les résultats étaient tout de même corrects. Elle ne fut jamais vraiment inquiétée de ce point de vue là. Sa "mère" qui allie les doubles jobs pour subvenir à leurs besoins n'a pas réellement le temps de s'occuper de sa petite qui part un peu à la dérive. Alors qu'elle atteignait à peine l'âge de 16 ans, Daniels sortait déjà en boite, elle buvait plus que de raison, fumait, et pas toujours que du tabac. Suivant une ligne peu recommandable, elle aurait pu sombrer dans les méandres de la société, des addicts et des ivrognes, devenir une de ces ados-alcoolos qui terminent dans les centres de désintox au lieux de terminer leurs études. Si elle n'avait pas fait la rencontre de son premier grand et réel amour, c'est exactement là où elle aurait pu terminer. Maryse... Une jolie blonde qui a révolutionner la vision du futur de Dany. Tout avait meilleur goût, les études étaient redevenues importantes et les fêtes n'étaient jamais assez arrosées. Leur idylle durera ce qu'il durera, entre jeunes femmes, le futur n'est jamais vraiment certain.
Lara connait soudain des soucis de santé. Daniels rentra un jour du lycée pour retrouver son éducatrice allongée au sol inanimée. Elle souffrit une attaque cérébrale avancée. Elle terminera sa vie en légume dans une maison spécialisée. Mais encore fallait-il avoir les moyens de lui payer un établissement digne de ce nom. Dany ne pouvait décemment pas l'abandonner dans une hospice pour malades mentaux géré par l'État. Pourtant destinée à un avenir glorieux, la belle brune abandonna les études pour trouver un emploie de serveuse dans un restaurant de jour et dans un pub la nuit pour pouvoir financer une fin de vie paisible à sa mère. Elle lui devait bien ça.
Or, son rythme de vie redevint erratique, boisson, fumette, fêtes à répétitions lors des jours de repos... Elle allait bien vite se ruiner la santé. Et pourtant son mental lui permettait de tenir le coup. Alors qu'elle tombait doucement et volontairement dans la déchéance, elle repensait à Lara pour qu'elle puise des forces qu'elle ne semblait plus posséder. Amaigrie, yeux violacés, cheveux grisonnants, Dieu la délivra de ce mal. Un jour, alors que les signes vitaux indiquaient que tout allait au mieux, Lara se laissa glisser dans les bras de la dame noire. Daniels interpréta ceci comme un dernier signe de bienveillance de sa mère qui lui disait de reprendre sa vie là où elle l'avait laissé, qu'elle en avait assez fait. Mais le destin allait en décider tout autrement, la décision de séparer le monde en deux était prise et une sinistre pétasse allait la faire déporter vers le Sud. Vous avez parlé de "poisse"?

" Tout semblait annoncer une soirée normale. Daniels était encore au travail, il était à peine deux heures du matin, elle venait de servir de nouveaux clients et c'est alors que le message du président fut annoncé à la télévision. La séparation des gens en deux catégories sociales était devenue une réalité. Alors qu'elle essuyait une table d'un air évasif, le regard porté sur le poste de télé, des voitures passèrent dans la rue en faisant un brouhaha du tonnerre. Les portes claquèrent, des hommes braillèrent des ordres de façon autoritaire et plusieurs portes volèrent en éclat. Il ne fallut pas longtemps avant que la porte d'entrée du bar fut défoncée à son tour et qu'une poignée d'hommes armés s'engouffra par l'ouverture béante. Les cris de détresse, de rage, de mécontentement ne tardèrent pas. Alors que les civils firent front commun face aux forces armées, la bataille fut brève et lourde en pertes humaines. N'hésitant pas à faire feu, les rebelles se calmèrent bien vite se rendant à l'évidence quant au résultat de la rixe inégale. Les mains sur la tête, certains furent emmenés à l'extérieur, d'autres simplement assommés, quant aux derniers ils purent rentrer chez eux sans être ennuyer par les militaires. Ne faisant de distinction entre les hommes, les femmes, les vieux ou les enfants, la brutalité fut la même pour tout le monde. Daniels qui s'était cachée derrière le comptoirs lorsque les tires ont commencé, en fut extirpée de sa cachette par deux hommes qui l'attrapèrent par les cheveux et l'autre par le bras qui faillit céder sous la force mal dosée. Tirée à l'extérieur du bâtiment, jetée dans un fourgon blindé au sens propre et au sens figuré. Il était rempli de gens et les places en nombres limités. Avachie sur cet amas de gens incapables de se redressés, la belle recevait à son tour d'autres personnes que l'on envoyait férocement dans la camionnette trop petite. Étouffée, asphyxiée, oppressée, elle ne tarda pas à perdre connaissance.
Lorsqu'elle revint à elle, le véhicule roulait à vive allure si l'on en croyait les ballotements que faisait la machine. Ils fonçaient vers une destination inconnue, ce qui avait le don d'agacer les gens collés les uns aux autres qui restaient pourtant incroyablement calmes. Peut-être était-ce du au fait qu'ils savaient tous que leur destin venait de basculer, ou alors pour tenter de se racheter une conduite et éviter le sort qui les attendait. Tout le monde savait ce qui allait se passer à présent. Une déportation massive était prévue, le message du président était limpide. Pas de sens caché à celui-ci, pas de demie-mesure, ni de faux semblant... la déportation de la moitié de la population de façon pure et simple. Les opposants seront éliminés sans sommations.
Un camp de concentration? Non, juste une "base" militaire qui servait de point d'encrage à cette mission inhumaine qui consistait à envoyer la moitié du monde vivre au Sud de la planète alors que la moitié la plus riche serait remontée vers le Nord. Dany se retrouvait seule, elle se demandait bien comment on pouvait l'avoir amenée ici. Du moins la raison. Qui avait pu vendre la mèche par rapport à sa sexualité? Qui aurait pu trouver un quelconque intérêt à la vendre... Maryse? Non... Non ce n'est pas possible. N'importe qui mais pas elle. C'était évidemment impossible et inconcevable. Mais pourtant, l'idée était née en son esprit et elle ne pourrait plus s'en défaire tant que la preuve du contraire ne lui serait démontrée.
Seule et abandonnée dans ce camps qui se vidait au fur et à mesure, les gens passant la "frontière", on lui fit signe de s'avancer. Bon sang, c'était à son tour désormais. Un dernier regard en arrière, une dernière pensée aux gens qu'elle abandonnait...

" Aujourd'hui, la vie n'a plus à voir avec ce qu'elle pouvait être auparavant. Parfois difficile, dure, compliquée, on parvenait toujours à s'en sortir. Soutenus par des amis ou encore par le fond d'un verre de tequila. Mais de nos jours, tout ceci était devenue denrée rare. L'alcool était une monnaie d'échange très couteuse, ceux qui en trouvait un fond pouvait s'estimer favoris des Dieux, et pour ce qui est des amis, n'en parlons même pas. Plutôt solitaire, elle a vécue un moment dans les diverses zones habitables. Passant de territoire occupés en territoires annexés, elle se rendit compte que le climat était plus tendu que jamais. Elle put alors constater les conflits sous-jacents et les conflits ouvertement déclarés. La guerre allait éclater et si on ne faisait rien pour calmer les gens, celle-ci ne serait pas belle à voir. Avec le peu de ressources que possèdent les survivants, les voles et le vandalisme était devenu monnaie courante. Laissant parfois parler les douilles, on ne comptait plus le nombre de tombes creusées à la va-vite, si encore on prenait le temps de le faire et si on ne laissait pas les cadavres se décomposer au soleil...
Après plus d'un an de errance, la belle décida de s'installer dans la colonie du Sud. Proche du désert, c'est celle qui entretiens le plus de contactes avec la zone extérieur de Tijuana. Elle ne comptait pas vraiment s'en aller, mais qui sait. Les combats a répétition avec la zone du Nord existait depuis toujours, elle n'y prenait pas trop part pour le moment, ne se sentant pas encore concernée par ces conflits et ces divergences d'opinions. Mais étant une habitante du Sud, si on venait à le lui reprocher elle n'hésiterait pas à faire de jolis trous dans la peau de quiconque viendrait à lui chercher des noises.