THE LAST HOPE.
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Au nom du père, du fils et du Saint-Esprit... Ben' arrête tes conneries.

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Jordana Santos
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Jordana Santos


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MessageSujet: Au nom du père, du fils et du Saint-Esprit... Ben' arrête tes conneries. Au nom du père, du fils et du Saint-Esprit... Ben' arrête tes conneries.  EmptyMer 21 Juil - 17:18

    « Benjamin, je t’aiderai à la retrouver. »


Ces mots sonnaient comme une promesse. S’en était une. Benjamin était un homme bien. Bon au départ elle pensait qu’il était un peu simple d’esprit, mais elle a rapidement changé d’avis. Serviable, généreux mais torturé. Elle l’apprécie beaucoup au fond. Il l’a aidé… Il lui fournit tout ce qu’elle lui demande. La moindre des choses c’est donc de l’aider. À la retrouver. Cette Sarah. Il a l’air de beaucoup tenir à elle. Cette femme doit être exceptionnelle vu la façon dont Ben’ en parle. Du moins, Jo’ l’espère. Parce que oui, en surface elle ressemble à une dure à cuire qui se fout de se casser un ongle ou de foirer son brushing, qui ne s'attache pas aux gens mais quand on la connait, on voit qu'elle est différente. Pas pour le brushing hein. Disons que son côté I can kick your ass n'est là que depuis Max et ce qu'elle a fait. Benjamin, Jessamyn sans oublier Velkan sont là pour le prouver. Cela faisait maintenant plusieurs jours qu'ils ne s'étaient pas vus. Jordana lui avait donné rendez-vous aujourd'hui, à Neutral Place pour prendre de ses nouvelles mais aussi pour parler de Sarah. Il tenait beaucoup à elle, cela se voyait, surtout lorsqu'il pensait à elle. Ce genre de choses, Jo' les connait bien puisqu'elle est passée par là après la mort de Max. Dieu qu'elle s'en voulait. Cette détonation, cette main lâchant peu à peu la sienne. Elle l'avait tué, c'est sûr, sur sa demande. Il ne voulait pas être envoyé à Tijuana et il savait très bien que les premiers jours ici lui auraient été fatals. En faisant cela, Jordana renonçait à sa liberté. Liberté. Conneries. Elle n’est pas plus libre ici qu’ailleurs. Tijuana est simplement la réplique exacte du monde extérieur, peuplée de toutes sortes d’individus soi-disant nuisible pour la communauté. En quoi une aveugle est nuisible pour autrui ? En quoi une personne atteinte d’un cancer l’est ? Jordana ne rechignait pas sur le fait qu’elle soit à Tijuana, elle rechignait sur la raison de son envoi. Meurtre ? D’accord, mais elle ne l’aurait jamais fait si Max ne devait pas être déporté.

Cela ne sert à rien d’y penser sans cesse, c’est fait, c’est fait. C’est ce qu’elle se disait, pourtant cette pensée ne quittait jamais son esprit. Du moins, elle revenait dès qu’elle quittait ces personnes qu’elle apprécie tant à Tijuana. La jeune femme ne savait pas si Benji’ était au courant de la raison de son envoi ici, mais honnêtement, à moins qu’il ne lui (re)demande, elle ne lui dira rien. Anyway, elle se rendit là où elle lui avait donné rendez-vous. L’église ? Oui, l’église. Jordana n’est pas croyante. Petite elle l’était. Mais elle refuse de porter une étiquette et de se dire Catholique, Juive et j’en passe. Lorsqu’elle priait, elle ne se demandait jamais à qui elle adressait ses mots, ça lui passait au dessus. Pourtant en entrant, elle se surpris à faire le signe de la croix. Par respect certainement. La jeune femme poussa les portes du monument et scruta les lieux. Elle était seule. Pour le moment. Elle s'avança vers les premiers bancs, tout au fond, avant de s'y assoir. Une croix, Jésus. Des bancs en bois. Elle posa son regard sur le sol, en joignant ses mains, croisant ses jambes, et en patientant jusqu’à l’arrivée de Benjamin.
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Benjamin O'Neill
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MessageSujet: Re: Au nom du père, du fils et du Saint-Esprit... Ben' arrête tes conneries. Au nom du père, du fils et du Saint-Esprit... Ben' arrête tes conneries.  EmptyMer 21 Juil - 22:28



Ses pas résonnèrent à peine dans le couloir immaculé de l’hôpital. Le regard hagard, le jeune homme se traînait plus qu’il n’avançait. La blouse qu’il portait était maculée de sang, comme les gents qu’il n’avait pas même pris la peine de retirer. Il retira avec brusquerie le masque qui entravait sa bouche, comme une envie de crier. La porte du vestiaire claqua avec brusquerie et il se débarrassa avec dégoût de sa blouse. Son front heurta un casier en ferraille avec un bruit sec et il ferma les yeux. Il avait toujours l’impression qu’on lui mentait lorsqu’une chirurgie lui échappait de cette façon. Tout allait pour le mieux et le corps se mettait soudain à lâcher sans qu’on puisse y trouver une raison logique. Hémorragie généralisée. Il avait eut à peine le temps de dire les mots que le patient s’était vidé de son sang. « Fais chier ! » De rage il balança un coup de pied dans le casier et s’en voulu aussitôt. Loin d’être ébranlée l’armoire n’émit pas la moindre protestation métallique et son pied amorti tout le choc. « Merde… »Ses doigts glissèrent sur sa nuque endolorie et il essaya de libérer la tension qui s’y était accumulée en faisant jouer les muscles de son dos. Il se sentait privé de toute énergie et même après avoir bu une rasade de café son état ne sembla pas s’améliorer. Seul son pas se fit plus léger alors qu’il s’engouffrait dans les rues séchées par le soleil de la zone neutre. Il ne pouvait pas dire qu’il aimait cet endroit, en réalité il en détestait même chaque détour de ruelle. Il en avait assez que ses vêtements collent à sa peau à cause de l’humidité et de la transpiration et d’avoir le visage recouvert d’une pellicule de poussière. Il avait toujours l’impression d’être sale, comme si l’endroit en lui-même affectait sa nature. Cela ne lui fit pas pour autant ralentir l’allure. Pas en sachant qui il allait retrouver.

Jordana était un véritable oasis au milieu du désert. Elle l’avait sorti du trou quand il n’en pouvait plus de creuser et elle avait toujours été une oreille attentive à ses jérémiades tout en restant discrète sur sa personne. C’était quelque chose qu’il respectait. Le mur avait pas mal changé les mentalités et les personnes qui se retrouvaient du mauvais côté avaient toujours cette honte qui se rappelait à eux, que ce soit à tort ou à raison, si bien que le simple fait de faire confiance à autrui devenait un exercice difficile. Pas avec elle. Il n’avait pas un instant émis une seule réserve à son encontre ni craint de lui révéler quoi que ce soit. Elle lui avait même rendu son humour particulier, perdu dans le désespoir des premiers mois passés ici. Il croyait réellement connaître la définition d’amie maintenant.

Plissant les yeux à cause du soleil il essaya d’englober l’église d’un seul regard. Il ne comprenait pas pourquoi elle avait choisi un tel lieu de rendez-vous et voulait le mettre sous le compte de la discrétion. Personne ne viendrait chercher des comploteurs dans le ventre d’une église. Il pénétra dans le bâtiment, soufflé par un spectacle qu’il avait trop peu l’occasion de voir. Benjamin ne croyait pas en une instance divine, ou le fumier devait sacrément se payer leur tête du haut de son nuage. Pour cette raison, il n’estimait pas devoir se mettre à genoux et prier. Le nez vissé au plafond il ne vit pas qu’il fonçait tout droit sur un chandelier qui par chance était éteint. Il vit l’objet qui faisait deux têtes de plus que lui vaciller dangereusement et il souffla en croyant que ça s’arrêterait là mais les lois de la physique s’en mêlèrent et poids et élan entrainèrent le bougeoir dans leur chute. Le bruit du métal contre le dallage de pierre se répercuta dans toute l’église et une paire d’yeux magnétique le vrilla aussitôt. Il porta son index à sa bouche et souffla un shhhh avant de louvoyer entre les bancs sur la pointe des pieds, levant ses genoux à hauteur de son torse avec des mimiques de mîmes.

« Eh ! J’ai de l’Ostie et de la bonne t’en veux ? » Souffla-t-il d’une voix granuleuse à sa comparse. « Ou tu préfères que je te laisse confesser tous tes pêchers avant ? »
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MessageSujet: Re: Au nom du père, du fils et du Saint-Esprit... Ben' arrête tes conneries. Au nom du père, du fils et du Saint-Esprit... Ben' arrête tes conneries.  EmptyJeu 22 Juil - 14:09

Jordana avait du mal à comprendre les personnes qui venaient encore prier un Dieu, surtout dans ces conditions. Libre arbitre ? D’accord, mais cela n’est qu’un tissu de connerie fait pour expliquer aux croyants que le gros manitou se fout éperdument de notre tronche. Tijuana. Les prisonniers viennent encore prier. Un miracle ? Il y a plus de chance de voir un singe débarquer sur un tricycle en tutu que de voir un miracle. Les gens n’ouvriront jamais les yeux, jamais. Après tout, la croyance est la seule chose qui rattache la majorité de la population à la vie. Sans cela, le monde entier s’effondre. Ça ne serait pas plus mal après tout. Alors avec cette optique, on ne peut pas dire que Jordana ait choisi ce lieu pour venir se confesser. Elle attendait, les mains jointent, les jambes croisées. Elle commençait à trouver le temps long jusqu’à ce qu’elle entende les lourdes portes de l’église grincer. Ce bruit lui rappela aussitôt son dernier jour au Nord. Avant d’être déportée, elle fut autorisée à assister à l’enterrement de Max. Sa famille n’était pas là… En fait il n’y avait qu’elle dans l’église. Elle et quelques uns de ses amis. Ce jour-là elle était restée de marbre. Pas une larme, rien. Elle les haïssait tellement. Hector avait vendu Max après la mort d’Alejandro et les ordures qui lui servaient d’amis avaient acquiescé. Alors d’accord, peut-être que Max n’était pas un saint, blanc comme neige… Mais il était mourant. Ce jour-là, Jordana était glaciale. Il n'y avait rien qui pouvait lui rendre son sourire. Mais depuis son arrivée à Tijuana elle avait rencontré des personnes vraiment agréables. Benjamin en faisait partie.

Elle savait que c’était lui dès qu’elle entendit le grincement de ces portes. Elle sourit, baissant la tête au sol, en attendant qu’il vienne à sa hauteur. Dans le genre indiscret cet homme excelle. Il fit tomber un objet métallique au sol, dont le son produisit un grand vacarme dans l’église. Elle étouffa un léger rire avant de soupirer. « Eh ! J’ai de l’Ostie et de la bonne t’en veux ? Ou tu préfères que je te laisse confesser tous tes pêchers avant ? » Sa personnalité était l’une des raisons pour laquelle Jordana l’appréciait tant. Vu sa carrure, on aurait pu croire que cet homme était dangereux, complètement taré ou même meurtrier… mais en fait non, c’était tout le contraire. Il était maladroit et indiscret, avec un humour tordu mais il était drôle et totalement franc selon elle. Pas une seule seconde. Non. Elle n’avait pas doutée de lui une seule seconde. Il ne lui avait jamais rien demandé sur sa vie, il n'avait jamais été lourd ou trop curieux. Un ami ? Peut-être bien oui. Mais en y réfléchissant, elle doutait que cette relation continue à prospérer s'il venait un jour à apprendre la raison de sa présence à Tijuana. Qu'importe. Pour le moment, elle voulait lui rendre la pareille pour tout ce qui lui avait apporté.

    « Tu vas arrêter tes conneries oui ? » Après avoir prononcé ces mots, elle le tira sur le banc, le forçant à s’assoir. Il avait le don d’égayer sa journée avec ces âneries. Ils étaient presque face à face sur ce long banc, au fond de l’église. « Comment tu vas Sherlock ? »


Avant de parler de Sarah, de Tijuana, de meurtres et autres nouvelles peu réjouissantes, Jordana voulait s’assurer qu’il allait bien, qu’il n’était pas blessé ou quelque chose du genre. Oui, elle s’inquiétait pour lui. Il n’est pas dangereux et c’est son problème, il pourrait en payer le prix. Mais il paraissait bien, toujours aussi… déjanté que d’habitude.
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Benjamin O'Neill
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MessageSujet: Re: Au nom du père, du fils et du Saint-Esprit... Ben' arrête tes conneries. Au nom du père, du fils et du Saint-Esprit... Ben' arrête tes conneries.  EmptyVen 23 Juil - 23:23



Jordana était de ces femmes dont on ne sait percer le mystère. On a beau essayer de toutes ses forces de décrypter le moindre de ses gestes, ou la plus fine tension des muscles de son visage, c’est comme si elle portait un masque. Elle ne cherche pas à dissimuler son être, elle est simplement insaisissable. Pourtant on peut être certain d’avoir affaire à une bonne personne, parce que son âme toute entière le crie. Elle a des attitudes de petit garçon, des gestes brusques et parle fort, mais elle a la douceur d’une mère contre le sein de laquelle il aimerait se blottir comme un nourrisson. Il y cette force en elle qui l’apaise et qui le fait tenir debout. Qui mieux qu’un ami permet encore d’avancer ? Car elle n’est pas seulement une confidente, elle est un support pour toutes ses craintes. Se laissant malmener par la furie brune, il se laisse tomber lourdement sur le banc et aussitôt son buste se tend vers elle, comme un tournesol se tourne vers l’astre solaire. Il y a cinq minutes son corps tout entier le faisait souffrir et il a suffit d’un sourire et d’un pouffement de rire pour qu’il oublie ces trois derniers jours de garde et ces chirurgies interminables. Il n’a plus l’impression de soigner mais de rafistoler des poupées brisées, avec le peu de moyens qu’on lui donne.

« Comment je vais ? » La question l’étonne, elle lui paraît presque déplacée. Voilà bien un moment qu’il n’a pas pris le temps de regarder comment ce vieux Benji allait. Il se lève, bosse, bosse encore et un peu plus, trouvant à peine le temps de respirer. Et c’est mieux ainsi parce que maintenant qu’il sonde ses sentiments, il se rend compte qu’il y a un énorme gouffre qu’il n’arrive pas à combler. Embarrassé, il frotte son buste de la paume de sa main, pour chasser cette désagréable sensation.

« Je crois que j’ai faim. J’ai pas mangé depuis… Fiouuuuu » Il émet un long sifflement et lève les yeux au ciel. C’est quelque chose qu’il oublie. La faim.

« Et toi ça va ? Tu ne peux pas me dire pourquoi on est là ? Parce que c’est vraiment flippant comme truc. J’aurais peut-être du faire gaffe à ne pas être suivi. »

La vérité est que si c’était le cas il ne s’en rendrait même pas compte. Il avait besoin qu’on lui apprenne à se méfier des autres, chose qu’il ne pouvait pas faire naturellement. Et ne parlons même pas du fait de tenir une arme. Il avait tellement rafistolé d’organes troués par du plomb qu’il s’était juré de ne pas manger de ce pain là. Maintenant avait-il vraiment le choix ? Le monde dans lequel il vivait le forçait à être une personne qu’il n’aimait pas. Bien malgré lui il s’était retrouvé lié à toutes sortes de trafics pour assurer un minimum vital aux quelques personnes qui l’entourait, car appartenant au corps médical il avait plus de facilité à naviguer entre les frontières. Mais jusqu’où cela irait-il ? La seule personne qu’il eut jamais assassinée c’était ce vieux lui, dont l’écho se rappelait toujours à lui. Ce bon gros nounours.

« Tu t’es pas encore foutue dans des emmerdes hein Adrienne ? » demanda-t-il, un fin sourire dissimulé par sa barbe broussailleuse.
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MessageSujet: Re: Au nom du père, du fils et du Saint-Esprit... Ben' arrête tes conneries. Au nom du père, du fils et du Saint-Esprit... Ben' arrête tes conneries.  Empty

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