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T'as vachement vielli tu savais ? [Gregory B. & Ath']

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Athena N. Anderson
jack daniel's, cigarettes & guns

Athena N. Anderson


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MessageSujet: T'as vachement vielli tu savais ? [Gregory B. & Ath'] T'as vachement vielli tu savais ? [Gregory B. & Ath'] EmptyDim 11 Juil - 17:26


T'as vachement vielli tu savais ? [Gregory B. & Ath'] 100711042705771785T'as vachement vielli tu savais ? [Gregory B. & Ath'] 100711042759122662
Athena & Gregory


Athena était venue jusqu’ici avec une certaine colère. Elle était comme vexée, vexée contre elle-même. Elle se maudissait intérieurement. Elle n’était pas du tout le genre de personne à pleurnicher et s’apitoyer sur son sort lorsqu’elle se blessait, non, soit elle ignorait la blessure, soit elle se mettait en colère contre tout le monde et surtout contre elle-même. Quinze ans qu’elle maniait le pistolet, et voilà qu’aujourd’hui il fallait qu’elle se blesse. Elle-même se demandait comment elle avait pu faire ça, et l’explication qu’elle attendait ne venait pas. Plus les minutes passaient et plus son humeur se dégradait, tout ça pour vous dire que le médecin qui héritera d’elle sera vraiment à plaindre. Elle s’était levée d’assez mauvaise humeur, comme tous les jours à vrai dire. Puis elle était sortie, et là, l’accident le plus stupide qui puisse arriver à une personne ayant commis 28 meurtres et quelques arriva. Elle avait des excuses, c’est vrai. La veille au soir Athena s’était couchée après minuit, et son réveil avait eu lieu aux environs de 5 ou 6 heures. De plus, elle avait faim et était particulièrement énervée déjà, et l’alcool de la veille venait seulement d’arrêter de faire effet. Alors ça en faisait des excuses pour être un peu maladroite à six heures du matin… Mais ça ne suffisait pas à Athena, comment avait-elle pu faire pour se blesser alors qu’elle faisait ce geste depuis des années et des années ? Pathétique, absurde, insensé. Elle était sortie et là, l’accident arriva. Elle avait pris son arme avec une certaine colère et précipitation dans le geste. Puis Athena avait voulu le charger et dans ce mouvement habituel mêlé de colère et de fatigue, elle s’était violemment coupée entre l’index et le pouce. L’entaille profonde s’apparentait même à un déchirement et quelques secondes plus tard, sa main entière était couverte de sang. Elle jura, à plusieurs reprises, n’y croyant pas sur le coup. Elle se sentait vraiment bête de s’être blessée de cette façon. En réalité ça lui faisait plutôt mal… Ca brûlait… Mais elle avait l’habitude d’ignorer la douleur alors elle fit comme si de rien n’était lorsqu’on lui demanda ce qu’elle avait. Elle alla se laver les mains, et examina un instant la plaie. Elle poussa un autre juron. Elle ouvrit alors quelques placards, non sans étaler du sang sur chaque recoin qu’elle touchait, à la recherche de ce qui nettoierait sa plaie. Elle hésita, puis attrapa à contre cœur une bouteille de whisky, n’ayant rien trouvé d’autre. Elle grimaça au moment où la jeune blonde fit couler l’alcool sur sa blessure. Elle ne s’était pas ratée… Athena fouilla dans le peu de matériel qu’elle avait. L’un des inconvénients de Tijuana : la trousse de secours peu remplie. Avant, Athena avait tout ce don elle avait besoin dans son coffre. Pansements, bandages, désinfectant, médicaments, compresses… Et elle avait vite fait de se soigner. Elle trouva du fil et une aiguille en se disant que ça conviendrait pour recoudre l’entaille qu’elle s’était faite. Pas de chance, elle était droitière, et la main blessée était la droite. La jeune fille essaya malgré tout de faire quelque chose avec la gauche, sans succès. Elle réussit même à se blesser d’avantage. Elle serra les dents et balança l’aiguille contre le mur. Peut-être qu’un bandage suffirait ? Non… Il fallait recoudre ça. Elle se voyait mal demander à quelqu’un, peu encline à laisser quelqu’un d’autre lui triturer la main. Et la pensée de devoir aller à l’hôpital lui donnait déjà la nausée. Mais elle n’avait pas vraiment le choix. Ath’ prit le peu dont elle avait besoin et se dirigea vers la zone neutre pour pénétrer dans le bâtiment avec lassitude. Athena savait exactement comment c’était à l’intérieur. A Tijuana, l’hôpital c’est un peu comme Disneyland. En fait, on fait la queue pendant des heures pour passer 5 minutes dans une petite salle. Et à tout ça on ajoute le bruit, les odeurs, et tout ce qui va avec. Puis les gosses qui s’accrochent à leurs parents et les harcèlent de questions telles que « C’est quand que c’est à nous ? ». On trouvera toujours aussi le cliché du couple qui se dispute pour un autre connerie futile, ou de celui qui se pelote pendant une demi heure pendant que tout le monde crève de chaud. Athena arriva là, et se mit à la fin de la file. Il y avait toujours de la queue ici, et ce n’était pas prêt de changer avec ce qu’il se passait chaque jour. Elle évitait au maximum de venir ici, mais parfois le choix ne se posait pas. Comme aujourd’hui par exemple… Elle se mit alors à attendre comme tout le monde que son tour vienne, pestant intérieurement contre le monde entier. Au bout de 10 minutes, elle commença à perdre patience et se mit à faire des tours dans la salle en râlant à mi-voix. Jusqu’à ce qu’elle rentre en plein dans un torse relativement musclé, alors que sa tête était baissée. Elle leva lentement la tête, un regard noir et ne présageant rien de bon sur le visage. Elle ouvrit la bouche pour agresser verbalement celui qui avait osé se mettre en travers de son chemin, mais s’arrêta. Elle fixa un moment celui qui était face à elle, persuadée de le connaître mais ne sachant plus d’où. Puis après une demie seconde, elle réalisa que cet homme était Gregory. Elle l’avait connu il y a plus de 10 ans et était partie sans donner de nouvelles lorsque Dan décéda. Depuis, ils ne s’étaient pas revus. Elle n’eu pas de mouvement de surprise, pas de remarque telle que « Greg ! Ca fait longtemps ! » Ou encore « Oh, tu m’as manqué ! ». Non, elle balança instantanément, sur son ton habituel dans lequel on remarquait tout de même une certaine surprise ou incompréhension :
« Qu’est-ce que tu fais là ? »
Athena haussa un sourcil, attendant une réponse. Son ton n’était pas des plus enthousiastes, mais elle et Greg se connaissaient et malgré le temps, il ne le prendrait pas mal.
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MessageSujet: Re: T'as vachement vielli tu savais ? [Gregory B. & Ath'] T'as vachement vielli tu savais ? [Gregory B. & Ath'] EmptyLun 12 Juil - 16:25



Journal de Gregory Jack Berklley.
Juillet 2086 - 09h05 ; Tijuana - East Community.


« Le bruit des motos, les chariots … le beuglement des bestiaux, les hurlements, les coups de feu … tous ces bruits sont devenus habituels. Auparavant, le moindre bruit suspect me faisait flipper, un simple pétard me faisait sursauter et … la moindre blessure me mettait hors de moi. Avant le Sud, je n’étais qu’un petit informaticien surdoué qui travaillait pour la CIA et qui menait une petite vie tranquille. Avant, je n’étais que Gregory Berkley, un mec banal dans une grande ville banale. Je n’avais pas de grandes histoires à raconter, pas d’anecdotes, pas de choses palpitantes à dire. En fait, j’étais sans grands intérêts. Mais aujourd’hui qui je suis ? Qu’est donc devenue ma vie ? Après cette affaire avec la Mafia Russe et ma tête mise à prix, mon train train changea du tout au tout. S’en était finit du chinois devant la télé, les jeux en ligne, les petits samedis soirs chez les potes et les soirées BFP. Tout ça s’était envolé le jour où l’on m’embarqua pour un allé simple à Tijuana et me voilà nostalgique de mon ancienne vie. Je regrette de ne pas avoir profité plus que cela. Aujourd’hui, je suis un autre homme. Je ne suis plus que l’ombre que ce que j’étais. A l’instant même où glisse ma plume sur mon journal, je me considère comme un mercenaire des temps modernes. Un mec prêt à tuer pour sauver sa peau ou même manger. Je suis une bête parmi tant d’autres, et les prédateurs ne manquent par ici … »

....................................................................................

Il n’était que neuf heure vingt à ma montre lorsque je posai délicatement ma plume sur la palette qui me servait de bureau. Cela faisait deux heures que j’étais debout et je profitais du peu de fraicheur qui restait avant que le soleil ne tape sur la ville. Nous étions en plein mois de Juillet et la chaleur suffocante et sèche était notre lot à tous. Le désert qui était aux portes de la ville nous asséchait et la vie grouillait de bonne heure avant de se réfugier à l’ombre sur les coups de midi. Assis sur ma vieille chaise en bois au dossier fendu par une récente bagarre, j’attrapai à bout de bras mon Colt M1911. Je m’apprêtais à partir en direction des centrales afin de surveiller le bon fonctionnement des machines et superviser le boulot, mais avant, je devais nettoyer mon arme, car je n’osais sortir sans elle. Je connaissais peut être le quartier Est sur le bout des doigts à force d’y trainer, mais je n’avais confiance en personne. Ici, personne n’est un enfant de cœur et mieux vaut faire attention à ses arrières, car la moindre inattention risque de nous couter la vie. Cela me rappel le jour où j’ai vu un homme se faire égorger sous mes yeux. Le pauvre vieux avait eu le malheur de troquer deux bouteilles de Whisky contre une arme et n’avait pas prit le soin de les planquer. Résultat ? Un ivrogne peu respectable lui régla son compte pour mieux se saouler juste après. Quand à moi, je n’avais rien fais pour l’en empêcher. Ici, mieux valait s’occuper de ses affaires et tracer sa route si on ne voulait avoir des problèmes plus que d’habitude…
Après avoir nettoyé le canon et rempli mon chargeur, je quittai enfin mon compartiment en tirant les rideaux derrière moi. Il ne fallait pas que je traine si je ne voulais pas arrivé en retard pour le contrôle. Je mis alors à courir bon train quand j’entendis une femme hurler le martyre près de l’entrée de l’entrepôt communal. Détournant le regard, je fis comme ci je n’avais rien entendu et continua à trottiner droit devant moi. Encore une fois, chacun sa merde et si elle avait un problème, elle n’avait qu’a se démerder seule. Pourtant, je m’arrêtai net au bout de quelques secondes.

« Je vous en prie, je vous en supplie ! il a besoin d’aide bande de chiens !! ce n’est qu’un gamin ! »

Un gosse … mon point faible. Si j’avais peu de scrupules à laisser se démerder les gens dans la force de l’âge, s’en était tout autrement pour les petits. Je n’avais pas encore un cœur de pierre et je me répétais sans cesse que les mômes n’avaient rien demandés. Pour la plus part d’entre eux, ils avaient été arrachés à leur famille car ont les avaient classés dans la catégorie 1 ou 2. Grimaçant légèrement, je retournais donc sur mes pas et m’approcha des deux individus.

« Qu’est ce qui ce passe ? »
« S’il vous plait, je vous en prie ! aidez-le ! aidez-leeeee ! »

La femme qui me suppliait de sauver le gosse avait le visage recouvert de sang et de poussière. Ses larmes coulaient le long de ses joues crasseuses et elle caressait frénétiquement le front du gamin qui était alors en nage. Je jetai un coup d’œil rapide à son état et comprit tout de suite où était le problème. Sa jambe avait une plaie ouverte sur au moins 10 centimètres et il avait déjà perdu beaucoup de sang vu l’état de son pantalon et la blancheur livide de sa peau. Si on ne l’emmenait pas de tout suite à l’hôpital, il y resterait.

« Lâchez-le, je l’emmène à l’hôpital. Vous n’aurez cas le récupérer là bas un peu plus tard… »

« Merci beaucoup monsieur, merci ! »

Je ne pris pas le temps de lui dire un mot de plus. Je pris l’enfant dans mes bras et courut aussi vite que possible jusqu’à l’hôpital dans le quartier neutre. Au bout de quelques minutes, j’arrivai enfin devant les portes familières du bâtiment et entra en trombe jusqu’à l’accueil où l’on reprit le relai immédiatement. D’habitude, il fallait passer de longues heures à attendre avant de pouvoir passer devant un médecin. Certains sont même morts en attendant leur tour, mais le gamin avait eu la chance d’être reconnu par l’un des infirmiers et j’étais sûr qu’il avait eu la chance de sa vie. D’ici quelques jours, il serait remit et je me ferais un devoir d’aller voir comment il allait. Essoufflé et en nage, je m’adossai contre le mur le plus proche et je repris mon souffle. Cela faisait depuis longtemps que je n’avais pas couru aussi vite (en fait, cela faisait tout juste une semaine, alors que j’échappais à un fou furieux qui voulait à tout prix mon paquet de clope). Une fois remis de mes émotions, je pris la direction de la sortie et m’essuya le front à l’aide de mon coude lorsque quelque chose me heurta de plein fouet. Surpris, je m’apprêtai à rétorquer une insulte cinglante quand une voix familière me parvint :

« Qu’est-ce que tu fais là ? »

Nom d’un chien … alors que je regardais de haut la jeune femme qui se tenait devant moi, je reconnu une vielle connaissance : Athéna Anderson. Cela faisait bien dix ans que je ne l’avais plus revue et … il s’en était passé des choses depuis ce temps. J’avais eu de ses nouvelles par le biais des journaux, relatant ses exploits sanglants et répétitifs. La belle Ath’, douce comme un agneau n’était plus. Se tenait devant moi l’une des plus grandes serial-killeuse que connu l’Amérique du Nord et étrangement -ou pas- je n’étais pas étonné de la voir ici.

« Athena … moi aussi je suis content de te revoir »

Son ton froid et monocorde aurait pu vite fait de rafraichir ma désinvolture mais je savais qu’au fond, il n’y avait rien de bien méchant dans ses paroles peu amicales. De l’eau avait coulé sous les ponts depuis notre dernière conversation en Californie et quand je plongeai mon regard dans le sien, mille questions me vinrent à l’esprit. J’aurais aimé savoir pourquoi elle partit sans rien dire, sans laisser de traces et … pourquoi elle avait sombrée. Pourtant, rien de tel ne sortit de ma bouche. La seule chose qui franchit fut la même question qu’elle me posa quelques secondes auparavant :

« Et toi ? Qu’est ce tu fais ici ? »
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Athena N. Anderson
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MessageSujet: Re: T'as vachement vielli tu savais ? [Gregory B. & Ath'] T'as vachement vielli tu savais ? [Gregory B. & Ath'] EmptyLun 12 Juil - 21:58

Athena fixa Gregory avec ce regard déstabilisent pour la personne visée. Elle ne le faisait pas exprès, c’était naturel. Ces grands yeux, ce sourcil haussé, une façon de regarder qui gênait facilement celui qu’Athena observait. Elle avait ses yeux plongés dans ceux du jeune homme, et rien ne semblait pouvoir la distraire. Il l’avait reconnue, elle s’en aperçut avant qu’il ne dise quoi que ce soit. La jeune blonde était très douée pour ce qui était de deviner des choses sur les autres. Que ça soit par la parole, le regard ou les gestes, elle en apprenait beaucoup à une vitesse hallucinante. Mais là n’était pas son but. Ces dernières années l’avaient poussée à toujours agir en ayant un but, mais parfois il lui arrivait de faire les choses uniquement pour le fun, comme elle le disait. Ce qui pouvait aussi être un but après tout… Lorsque Gregory prit la parole, elle eut un sourire franc dans lequel on sentait une certaine moquerie qu’elle avait adopté sans le vouloir, depuis un bon moment déjà. Puis un petit rire suivit.
Ce rire se noya finalement dans le silence. Ils passèrent quelques secondes à se regarder, pour que chacun se rende compte du temps qui a passé, de tout ce qui a changé depuis ce soir où ils s’étaient vus pour la dernière fois. Chacun avait sûrement besoin de faire le point avec tous ces changements, leurs deux vies complètement bousculées. Les dix années qu’ils avaient ratées étaient celles qui comptaient le plus dans une vie, celles où l’on devenait majeur et où l’on gagnait sa liberté, celles où l’on rencontrait l’âme sœur pour ensuite se marier, celle où l’on finissait nos études pour se trouver un job dans la ville d’à côté. Ce n’était pas vraiment ce qui était arrivé… du côté d’Athena du moins. Non, ça c’était la petite vie parfaite d’une jeune fille de L.A. … Athena se demandait franchement comment Greg avait pu atterrir dans cette ville, et au sud de ce mur. Elle pencha instinctivement la tête sur le côté pour mieux scruter son visage, sonder ses pensées, analyser son regard. La plupart du temps, poser des questions ne menait à rien et c’était fatiguant. C’est pourquoi tout apprendre soi-même était beaucoup plus simple et amusant, lorsqu’on en avait la possibilité. Ce qui était en général le cas d’Athena. Mais elle se fatiguait vite à se genre de jeu. Elle en avait rapidement marre. Quand les choses n’allaient pas comme elle le voulait, elle se lassait du jeu. Et malgré toutes ces tentatives de devinettes quant à la raison de la présence de Gregory ici, elle n’arrivait pas à mettre la main sur la raison exacte. Et il fallait dire que ça la rendait assez… nerveuse. Mais elle avait une facilité déconcertante à cacher ses sentiments et à tromper les autres, qu’elle ne laissa pas paraître sa rage. Vols ? Piratages en tous genres ? Pourquoi était-il ici… Meurtre ? … C’est alors qu’elle fut sortie de sa réflexion par la voix du jeune homme. Au lieu de répondre à sa question, il se contenta de la lui retourner. Quelle preuve d’originalité… Athena préféra ne pas s’attarder sur ce détail pour lui sourire de façon innocente mais pourtant ternie par une trace de moquerie.
« J’me suis ratée… »
Elle leva sa main à hauteur de ses épaules, collant presque ses doigts ensanglantés au visage de Gregory. Elle les lui agita à la figure en joignant à son geste un léger rire. Puis après un instant, elle redevint sérieuse. Feignant alors l’incertitude, elle demanda en fronçant les sourcils :
« A moins que… tu parles de ce que je fais à Tijuana… ? »
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