sarah ● And remembered our own land, What we lived for.
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Sujet: sarah ● And remembered our own land, What we lived for. Dim 11 Juil - 3:41
Sarah Melanie Fowles
Hurt myself again today And, the worst part is there's no-one else to blame
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Age 25ans Lieu de Naissance Santa Fe, Nouveau-Mexique. Catégorie: 1 et 3 Raison de son Envoi au Sud : Sarah a une insuffisance cardiaque depuis plusieurs années. Avant le mur, elle était à la Classe II. C'est à dire qu'il fallait qu'elle limite son activité physique si elle ne voulait pas que ça empire. Elle ressentait une fatigue, des palpitations ou une dyspnée suivant l'effort. Elle prenait des médicaments et faisait très attention. Depuis qu'elle est au Sud, son état a empiré et elle est à présent à la classe III où une simple activité qui à l'accoutumé ne l'aurait pas fatigué, l'empêche de vivre tranquillement. Sans médicaments et sans repos, elle risque de passer à la dernière classe qui serait fatale pour elle. Mais ce n'est pas la seule raison de son envoi au Sud. Sarah était institutrice pour enfants à problèmes, tels que les handicapés physiques et mentaux. Bien entendu, les enfants étaient une tare pour l'humanité et donc ils ne furent pas acceptés au Nord. Chose inconcevable pour elle. Elle fit tout son possible pour qu'ils soient au Nord, ce ne fut pas du goût du gouvernement et toute la classe ainsi qu'elle furent envoyés au Sud. Communauté: West Community pour être proche de l'océan. Rôle dans la Communauté Sarah ne peut pas faire trop d'efforts donc elle n'a pas de grand rôle dans la communauté. De plus elle aime souvent être seule. Sinon elle s'occupe de nettoyer les armes ou encore de jardiner. Traits de Personnalité: ( adjectifs) fragile - forte - brisée - sincère - posée - réaliste - humaine - déjantée - passionnée - courageuse - généreuse - simple - malade - bavarde - curieuse - joueuse - dévouée - solitaire - fatiguée - enjouée.
entre le paradis et l'enfer, il y a la vie.
Le noir.
Comme toujours. La vie commence par le noir et elle en finit ainsi.
Le noir.
Ce n’est même pas une couleur. C’est le vide. Le néant, la mort, l’ennui. C’est la fin. Comme le début. Et là, c’était bel et bien le début du cauchemar. Le cauchemar de sa vie.
Soudain ses yeux s’ouvrirent et elle se retrouva assise sur une chaise dans son ancienne école. Ses enfants assis sur leur chaise. Mais elle était une élève à son tour. Une ombre imposante au tableau était de dos et elle lui trouvait une ressemblance particulière mais elle restait floue, comme s’il était impossible pour elle de la reconnaître. Les enfants faisaient un bruit épouvantable. Ils criaient, si fort. Pourtant leurs bouches ne s’ouvraient pas. Ils étaient immobiles. Et elle aussi. Comme si elle était collée au siège. Simplement sa tête bougeait.
Le décor changea rapidement et elle sentit une secousse violente alors que des pierres tombaient du plafond. Les enfants partaient en fumée les uns après les autres et il était impossible pour elle de les retenir. Les larmes commençaient à couler sur ses joues. Ses enfants. Ceux pour qui elle aurait donné sa vie. Ceux pour qui elle avait fait tout. Tout pour les sauver. Et là, encore, elle les abandonnait. Elle n’arrivait pas à les sauver. Encore une fois.
La fumée se dissipa autour d’elle et la silhouette au tableau se retourna. Benjamin. Il était pale, les yeux bouffis, le corps en sang. Elle entendit un cri. C’était le sien. Pourtant elle ne se rappelait pas avoir crié. La poitrine de Benjamin s’ouvrit brusquement, aspergeant le tableau d’une marre de sang et elle cria de plus belle. Le cœur de Benjamin fut arraché sauvagement et un sourire flotta sur ses lèvres avant que son corps ne s’affaisse sur le sol. Elle essaya de se débattre sur la chaise mais rien n’y faisait. Elle était piégée. A vivre cette scène encore et encore. Elle ne pouvait rien faire. Elle les perdait tous.
Tous.
Le cœur de Benjamin ruisselait toujours là, à battre alors qu’une marre de sang inondait à présent la pièce. Dans un dernier cri, elle ferma les yeux et pria pour que tout s’arrête.
Tout.
Elle sursauta dans son lit et se releva rapidement, pleine de sueur alors qu’elle reprenait difficilement son souffle, portant une main à son cœur. Toutes les nuits. Toutes les nuits elle revivait cette scène. Encore et encore. Sans jamais s’arrêter. Elle avait même peur de s’endormir pour voir à nouveau cette horreur. Elle savait que ce n’était qu’un cauchemar mais il lui rappelait à quel point sa vie s’était effondrée depuis le mur. A quel point elle avait tout perdu.
Elle sauta hors du lit et se mit à courir à l’extérieur de ce qui lui servait d’abris. Elle n’en pouvait plus. Sa vie ne rythmait plus à rien. Depuis qu’elles les avaient perdus. Depuis qu’elle l’avait perdu. Depuis que son cœur s’était arrêté de progresser.
Ses pas la menèrent à l’océan et doucement elle se laissa s’enfoncer dans l’eau, tout d’abord les pieds, puis les jambes, jusqu’au genou. Son regard fixé sur l’horizon. L’océan la calmait. L’océan lui apportait une sorte de sérénité. L’infini.
Elle continua sa descente jusqu’à ce que son cou entre en contact avec l’eau. Elle était tellement froide et pourtant elle ne ressentait rien. Rien.
Ce fut une vague qui la fouetta de plein fouet au visage qui lui fit remonter un tas de souvenir en mémoire.
Elle avait attendu le dernier moment, cherché une multitude de solutions. Elle avait refoulé toutes ces utopies de princesses. Elle avait fait face à la réalité. Elle n’avait pas eut de passeport. Comment aurait-elle pu ? Elle était brisée de l’intérieur, et bien que Benjamin n’arrêtait pas d’essayer de la réparer, le gouvernement en avait décidé ainsi. Elle serait envoyée dans le Sud. Ses yeux se posèrent sur la bague à sa main et un instant elle fit le geste pour l’enlever. Mais l’enlever serait comme abandonner tout ce qu’elle pouvait ressentir pour lui et elle en était impossible. Elle referma son poignet comme pour emprisonner la bague entre ses doigts et elle glissa finalement la lettre sur le meuble.
Il le fallait. Il était temps.
Elle avait fait durer trop longtemps leur histoire. Elle aurait du partir dès qu’elle avait sut qu’elle n’avait pas de passeport. A vrai dire elle aurait même du partir dès qu’elle avait croisé son regard. Mais à l’époque, elle avait toute la vie devant lui grâce à lui. Il lui offrait une nouvelle vie, un nouveau cœur. La photo d’eux deux heureux posée sur le meuble attira son regard et un fin sourire nostalgique se glissa sur ses lèvres avant qu’une larme ne vienne effacer ce souvenir.
Citation :
Benjamin,
J’aurai aimé trouver les bons mots pour t’écrire cette lettre mais ça n’en vaut peut-être pas la peine. Sache que si je fais ça, ce n’est que pour toi. Je sais que tu trouveras quelqu’un qui pourra t’aimer autant que tu peux donner ton amour. Tu es la personne la plus formidable qu’il m’ait donné de rencontrer. Mais je ne suis peut-être pas celle faite pour toi. Crois-moi j’aurai tout donné pour l’être. Et j’ai été sincère tout le long de notre relation. Je ne t’ai jamais menti sur mes sentiments. Encore moins sur le nous que nous formions. Je ne t’ai pas menti non plus sur mon désir de devenir ta femme. Mais à présent je ne peux ni être ta femme, ni ta patiente.
Il fallait partir à présent. Il allait revenir dans quelques minutes. Il était de garde ce soir. Elle en avait profité pour faire ses valises et prendre enfin son courage en main. Elle ne savait pas encore où elle allait mais elle partirait loin d’ici. C’était le seul moyen pour ne jamais le recroiser. Pour que jamais il ne veuille la suivre. Il fallait qu’il reste au Nord. Elle ne pouvait pas se permettre de le laisser la rejoindre au Sud. Alors elle préférait partir avant. Elle préférait fuir et mettre un terme à leur relation pour qu’il n’ait pas la vie qu’il ne méritait pas d’avoir. Il méritait d’être au Nord, de devenir un grand chirurgien, d’avoir une femme, des enfants et une vie paisible. Une vie qui à présent se dessinait sans elle.
Citation :
Si je t’écris cette lettre, c’est que je n’ai pas le courage de te faire face et que je ne trouverai jamais les mots en te regardant dans les yeux.
Elle s’empara de ses valises et regarda une dernière fois la photo, les larmes aux yeux alors qu’elle rejoignait la porte. Ils vivaient ensemble depuis quelques temps maintenant et c’était une déchirure de devoir quitter cet appartement où leur vie à deux n’avait fait que de grandir. Il lui en voudrait probablement de s’être enfui ainsi mais c’était pour son bien. Elle ne faisait ça que pour lui. Pour son avenir.
Citation :
Je ne te demande pas de me pardonner, ni même de comprendre ma décision. Je te demande juste d’aller de l’avant et de ne pas me chercher. Je ne veux pas être retrouvée. Je veux être seule.
Elle jeta un dernier regard vers l’intérieur de l’appartement et elle laissa claquer la porte derrière elle.
Citation :
Sache que je t’ai aimé plus que n’importe qui.
Sarah.
La tête de Benjamin posée sur ses genoux, sa main entrelacée dans la sienne, Sarah regardait l’écran de son ordinateur portable posé sur le rebord du canapé, faisant défiler une multitude de robes de mariée différentes. C’était un samedi après-midi et ils étaient tous les deux de repos. Un week-end comme un autre à l’appartement où il restait dans leur cocon. Rien qu’eux deux. Loin du reste du monde.
« Regarde, elle est pas mal celle-là. »
Benjamin jeta un regard à la robe et reposa à nouveau son regard sur l’écran de télévision en lâchant un léger « ouais pas mal ». Sarah le regarda et fit rouler ses yeux avant de se remettre à chercher.
« Roh non ils ont même pas ma taille. Il faut vraiment que je me mette au régime. » « Arrête tu es très bien comme tu es. » « J’ai pris 5 kilos en un rien de temps. » « Où ça dans les doigts de pieds ? » « Benjamin… » « Va faire un gros caca et ça ira mieux tu verras. »
Sarah fit semblant de rire et se remit à la contemplation de la page internet. Elle resta immobile pendant quelques minutes avant de rompre le silence.
« J’ai vu ma mère aujourd’hui. »
Voilà donc la remise en question de son poids. Sa mère était passée par là. Et comme une imbécile, les propos de sa mère la faisaient se remettre en question. Stupide conscience. Ben comprit à son tour et il lâcha un petit rire diabolique avant d’entamer la fameuse chanson de Cruella.
« Elle a encore subit une liposuccion ? » « Pas depuis la dernière fois. » « Donc elle est obligée de rabattre ses problèmes sur toi. » « Non mais tu connais ma mère. » « Trop malheureusement. »
Combien de fois maman Fowles avait suggéré que Benjamin se mette au régime. C’était pour son bien, disait-elle. Pour son bien. Sarah resta silencieuse et Benjamin posa son regard sur elle, sa tête posée toujours sur les cuisses de la jeune femme.
« Sarah tu n’as pas besoin de faire de régime, tu es très bien comme tu es. »
Sarah esquissa un sourire à Benjamin et elle reposa son regard sur l’ordinateur.
« Qu’est ce qu’elle t’a dit d’autre ? » Demanda-t-il, voyant qu’elle ne lui disait pas tout et qu’elle en avait encore sur le cœur. Après plusieurs secondes, elle se décida enfin à parler.
« Elle m’a demandé si tu comptais te mettre au régime toi aussi pour les mesures de ton costume. » Elle elle leva un doigt. « Elle a ajouté que c’était pour ton bien qu’elle disait ça. »
Il se releva rapidement
« Tu vois je n’aurai pas du te le dire. » « Mais non. » « Moi ça m’est égal Benji. Tu sais bien que je t’aime comme tu es. »
Il se leva du canapé et elle retint sa main. Elle se leva à son tour, encore sur le canapé et enroula ses mains autour de ses épaules.
« Ma mère est une peste tu le sais. Qu’elle aille se faire voir. On s’en fout. »
Elle lui assura ses paroles d’un sourire et l’embrassa pour lui montrer avec toute la sincérité qu’elle pouvait avoir, qu’elle l’aimait comme il était. Qu’il soit mince, gros, petit ou grand. C’est ça l’amour, aimer la personne pour ce qu’elle est au fond et pas ce qu’elle laisse entrevoir à l’extérieur.
Une semaine. Voilà une semaine depuis le moment fatidique où elle avait osé poser ses lèvres sur les siennes. Une semaine que c’était le calme complet. Ses visites à l’hôpital, qui d’habitude étaient seulement faites par lui, avaient été confiées à un autre médecin et ses appels restaient sans réponses. En plus d’avoir gâché leur potentielle relation, elle avait gâché beaucoup plus. Leur amitié. Et elle s’en voulait. Mais elle lui en voulait aussi. D’avoir peur. Parce qu’il lui avait toujours apprit à ne pas avoir peur, à savoir prendre la vie du bon côté, à ne jamais abandonner. A toujours avoir espoir. Et elle comptait bien lui montrer. Qu’elle avait toujours l’espoir. Que lui et elle pourraient marcher.
Ses yeux se posèrent sur la silhouette imposante de Benjamin et elle avança dans le couloir de l’hôpital. Elle avait appelé l’infirmière de garde pour être sûre qu’il serait bien là ce soir. Qu’il n’avait pas une autre excuse à lui donner. Son bras percuta un docteur et elle lui fit renverser tous ces papiers. S’excusant elle l’aida à les ramasser et alors qu’elle levait la tête, Benjamin qui l’avait aperçu, se volatilisait par une porte. Elle souffla et accéléra le pas.
« Je sais que t’es là. » Lâcha-t-elle alors qu’elle avait élevé la voix contre la porte.
Elle jeta un regard autour d’elle. Le calme derrière la porte se faisait entendre et elle aurait pu jurer qu’il avait mit sa main devant sa bouche pour s’empêcher de respirer fort. Elle le connaissait. Maintenant trop bien. Et elle ne se voyait pas revenir à sa vie d’avant. Sa vie d’avant où il n’était pas.
« Benjamin, sors de là. Je ne partirai pas tant que tu ne seras pas sorti. » « Vous vous trompech madame ! Jé soui la femme de minache ! Moi lavech, ichi placard balaich ! »
Elle roula des yeux en l’entendant imiter pauvrement une femme de ménage immigré et elle se mordilla la lèvre alors qu’elle essayait de se calmer, entre le rire et la colère.
« Oh excusez-moi je vous ai confondu avec quelqu’un d’autre. Je m’en vais. »
Elle tapa des pieds assez fort et s’écarta de la porte, se posant dans le couloir d’à côté. Elle en était sûre qu’au bout de quelques secondes, il sortirait. Et ce fut le cas, quelques secondes plus tard il passait juste à côté d’elle.
« La femme de ménage hein ? » Il sursauta légèrement, et les bras croisés, ils se regardèrent quelques secondes avant qu’elle ne l’attrape par le bras et ne l’attire dans une salle vide.
Ils restèrent silencieux quelques minutes alors qu’elle le regardait, sa tête plongée vers le sol. Mais de quoi avait-il peur bon sang ? D’elle ? De lui ? D’eux ? Elle n’irait nulle part. Si ce n’est dans ses bras.
« Écoutes… »
Ses pas se rapprochèrent de lui alors qu’il reculait.
« Mais de quoi as-tu peur bon sang Benjamin ? »
Il resta silencieux et elle roula une nouvelle fois des yeux.
« Okay tu ne m’aides pas en refusant de faire ta part de la conversation. » Lâcha-t-elle en souriant aux souvenirs de ses paroles lors de leur première rencontre et elle continua. « Je ne sais pas de quoi tu as peur, si c’est de ce baiser, de notre relation, de nos rapport plus que patient/docteur ou encore de ta réputation ici à l’hôpital mais moi je n’ai peur de rien de tout ça Ben… »
Elle s’approcha une nouvelle fois de lui et il percuta le mur derrière lui.
« Je veux que tu saches que je me fiche de ce que pensent les autres. » Sa main se saisit de la sienne et elle chercha son regard. « Je suis sincère. »
Elle porta sa mien à son visage à elle et la lui fit poser dessus.
« C’est réel Benjamin. Toi et moi. Ce n’est pas une blague. Tu n’as pas à avoir peur, je ne compte pas changer d’avis. Je veux passer du temps avec toi car je t’apprécie. » Elle capta son regard et le soutint. « Beaucoup »
Ils restèrent un moment à se regarder, comme s’il était impossible pour lui de la croire et elle attendit. Attendit qu’il veuille bien la prendre au sérieux. Attendit qu’il lui ouvre enfin son cœur comme il avait commencé à le faire. Attendit qu’il n’ait plus peur. Car elle n’irait nulle part. Nulle part.
« Alors tu comptes m’emmener au cinéma ce soir ? »
Un sourire se dessina sur son visage d’ange et elle glissa sa main dans la sienne.
***
Qui aurait cru que d’un simple rapport patient/docteur, confident/malade, cette relation allait si vite se transformer en quelque chose de plus important ? Pas elle en tous cas. Elle n’aurait jamais cru penser un jour être attiré par lui. Non pas qu’elle s’attachait au physique, loin de là, elle n’était pas sa mère, pour elle, il n’y avait que les vraies valeurs de la vie. Mais elle n’aurait jamais cru, lors de leur première rencontre, que son cœur allait si vite s’emballer pour lui.
Pourtant il était tout ce qu’elle recherchait chez un homme. Il était drôle, charmant, intelligent, posé, timide, passionné, attentif. Il était tout simplement parfait. Alors au diable le physique. Au diable les regards désapprobateurs de son entourage, des gens autour d’eux. Au diable…
Elle dévia son regard de lui alors qu’il tournait la tête vers elle et continua de marcher. Voilà quelques minutes qu’ils jouaient à ce jeu du « je n’ai pas vu que tu m’as regardé, tu ne m’as pas vu te regarder ». C’était plus qu’un vrai rendez-vous. Pourtant à l’origine ça n’en était pas vraiment un. Benjamin avait été une fois de plus là quand elle n’allait pas bien. C’était une sorte de remise en forme qui s’était transformée en cure de fou-rires. Elle en avait même les joues bloquées.
Pendant cinq minutes ils restèrent silencieux, comme plongés dans leurs pensées puis Sarah reprit la parole et ils se mirent à nouveau à rire. Comme s’ils ne s’étaient jamais arrêtés.
« Merci pour cette soirée. »
Ses pas se stoppèrent alors qu’ils arrivèrent devant l’entrée de sa résidence. Benjamin glissa ses mains dans ses poches et elle se balança d’un pied sur l’autre. Réduire la distance. Changer leur relation. Tout allait devenir différent si elle se lançait, là maintenant.
Ses lèvres se posèrent sur les siennes à la fois à la hâte et doucement alors qu’elle fermait les yeux. Elle n’aurait su expliquer la sensation qu’il lui procurait. Elle était folle, folle de transformer leur relation si simple en quelque chose de beaucoup plus compliqué. Après tout elle était sa patiente. N’y avait-il pas une règle d’interdiction entre patient et docteur ou quelque chose du genre ? Au diable cette règle !
Une goutte d’eau tomba sur sa joue et elle se recula vivement de ses lèvres. Elle planta ses yeux dans les siens alors que l’orage s’abattait sur leurs deux visages. Sa main effleura la sienne et elle glissa un « bonne nuit » avant se reculer et de courir à l’intérieur de l’appartement. C’était fou. Fou oui mais tellement sincère. Tellement vrai.
La porte se referma bruyamment derrière elle et elle s’y accouda, restant ainsi plusieurs minutes, le sourire aux lèvres, les paupières fermées.
Elle n’aurait su l’expliquer mais il lui donnait des ailes. Il donnait les ailes à son cœur. Ses ailes qui lui manquaient tant.
Allongée dans son lit d’hôpital, les yeux fermés, elle ne dormait pas. Elle ne dormait pas car quoi qu’elle fasse, elle n’y arrivait pas. De toute les personnes qu’elle voyait ici, ils la prenaient tous en pitié. Et elle ne voulait pas de leur pitié. Encore moins de leurs promesses. Ils n’arriveraient pas à la réparer. Car elle était cassée. De l’intérieur.
Et elle ne voulait plus être cassée. Elle voulait ne plus être. Tout simplement.
Sa respiration se fit plus lente. Beaucoup plus lente.
Jusqu’à ce qu’elle stoppe.
Volontairement.
Les secondes défilèrent, ses yeux toujours fermés, elle gardait sa respiration pour que son cœur s’arrête. Une bonne fois pour toute. Elle avait souvent pensé à cette alternative. Et maintenant qu’elle était dans ce lit d’hôpital, c’était la seule chose qu’elle trouvait juste. Réelle. Mourir. Pour ne plus avoir à rêver d’un monde meilleur. D’un monde où seuls les soucis quotidiens étaient à jeter la poubelle, à trouver un nouveau gloss ou encore à essayer de faire manger un petit pot à un gosse de deux ans. Ou seuls les soucis étaient éphémères. Et ne vous bouffait pas la vie à temps plein.
Elle sentit son corps de dérober alors qu’elle retenait encore et encore. Elle se sentait déjà partir ailleurs. Dans un monde meilleur.
Ailleurs.
Mais une main se posa sur son épaule et elle se sentit happé dans la réalité. Dans la bêtise qu’elle était en train de faire.
Essoufflée, elle reprit sa respiration et ouvrit les yeux rapidement alors qu’elle toussait et essayait de retrouver un rythme normal.
Elle se calma finalement alors qu’une voix s’inquiétait pour elle et elle se laissa à nouveau tomber sur l’oreiller, tournant doucement la tête vers la présence à ses côtés. Un regard à la fois triste et mélancolique.
Benjamin.
Il était là, ne comprenant pas ce qu’elle avait voulu faire alors que l’électrocardiogramme lui affirmait qu’elle avait voulu mettre fin à sa vie. Il plongea son regard d’incompréhension dans le sien et elle ne put que lui renvoyer son si peu de vie.
Si seulement son cœur avait arrêté de battre à ce moment là. Si seulement il n’avait pas refait vivre le peu d’espoir en elle. Si seulement son cœur ne s’était pas emballé comme jamais auparavant. Si seulement.
Si seulement son cœur s’était arrêté de battre avant lui.
le hors jeu
Pseudonyme Lolote Age 20ans Présence sur le forum (.../7): 7/7 si tout va bien Où avez vous connu le forum? Sur Bazzart. Comment le trouvez vous? Juste splendide, j'adore, à peine je l'ai vu j'ai eut envie de m'inscrire, puis j'ai convaincu ma femme et nous voilà Célébrité utilisée Katie Cassidy Règlement signé? Pas encore !
Dernière édition par Sarah Fowles le Mer 21 Juil - 2:10, édité 21 fois
Athena N. Anderson jack daniel's, cigarettes & guns
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Sujet: Re: sarah ● And remembered our own land, What we lived for. Dim 11 Juil - 9:29
Bienvenue ! Bonne chance pour ta fiche (:
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Sujet: Re: sarah ● And remembered our own land, What we lived for. Dim 11 Juil - 12:25
Bienvenue sur The Last Hope et merci de ton inscription! Tu as 5 jours pour terminer ta fiche sauf si tu as besoin d'un délai supplémentaire. Bonne chance en tous cas
Jordana Santos last resort ○ you give me strength to carry on.
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Sujet: Re: sarah ● And remembered our own land, What we lived for. Dim 11 Juil - 12:29
bienvenue et bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: sarah ● And remembered our own land, What we lived for. Dim 11 Juil - 13:42
Merci à tous les trois Et 5 jours devraient suffire merci
Caméline E. Castle
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Sujet: Re: sarah ● And remembered our own land, What we lived for. Dim 11 Juil - 14:30
LOLOTE !!! Cette fois ci on va rp ensemble xd Bienvenue sur le forum ( Tu as pris katie )
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Sujet: Re: sarah ● And remembered our own land, What we lived for. Dim 11 Juil - 14:34
PULPYYYYY Rah oui y a intérêt puis faut qu'on se trouve un lien d'amour (Oui tu sais bien que je l'aiiime )
Caméline E. Castle
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Sujet: Re: sarah ● And remembered our own land, What we lived for. Dim 11 Juil - 14:39
HO voui ho voui. Il faudra qu'on en discute quand tu décideras d'arrêter de pratiquer le steak haché ptdr
Sasha Y. Litovski
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Sujet: Re: sarah ● And remembered our own land, What we lived for. Dim 11 Juil - 21:46
Bienvenue sur le fo', et bon courage pour ta fiche
Invité Invité
Sujet: Re: sarah ● And remembered our own land, What we lived for. Dim 11 Juil - 22:15
Bienvenue !
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Sujet: Re: sarah ● And remembered our own land, What we lived for. Dim 11 Juil - 22:53
Pulp > Je suis juste pas souvent sur le pc ces temps-ci mais promis si je suis steak hachée je te fais signe
Merci à vous deux ASHTOOON
Invité Invité
Sujet: Re: sarah ● And remembered our own land, What we lived for. Dim 11 Juil - 22:56
Bienvenue meuf !
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Sujet: Re: sarah ● And remembered our own land, What we lived for. Dim 11 Juil - 22:57
Merci nana
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Sujet: Re: sarah ● And remembered our own land, What we lived for. Mer 14 Juil - 11:44
Bonjour! Cela fait 5 jours que ta fiche a débuté, as tu besoin d'un délai? =)
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Sujet: Re: sarah ● And remembered our own land, What we lived for. Mer 14 Juil - 12:58
Ben non ça fait 3 jours Enfin je ne veux pas contester la maîtresse des lieux hein Donc oui je veux bien un petit délai dans ce cas parce que je veux finir cette fiche
Silas R. Fannon
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Sujet: Re: sarah ● And remembered our own land, What we lived for. Mer 14 Juil - 13:19
Tu as raison ça fait bien 3 jours, Morgy a du se tromper ce matin. Enfin bon passons, bonne chance pour la suite de ta fiche et si - quand les 5 jours seront en effet passés - tu as besoin de plus de temps, fait le nous savoir
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Sujet: Re: sarah ● And remembered our own land, What we lived for. Mer 14 Juil - 13:28
Ouhh excuse moi, j'avais vu Jeudi et non dimanche pour ton premier post( je suis fatiguée faut pas m'en vouloir x____x)
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Sujet: Re: sarah ● And remembered our own land, What we lived for. Mer 14 Juil - 13:39
D'accord merciii beaucoup
Je ne t'en veux pas le moins du monde , t'es toute pardonnée
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Sujet: Re: sarah ● And remembered our own land, What we lived for. Sam 17 Juil - 15:23
Désolée du double post, c'est juste pour demander un délai siouplait J'aurai pas le temps de la finir aujourd'hui, sans doute demain, enfin en tous cas j'abandonne pas soyez en certains
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Sujet: Re: sarah ● And remembered our own land, What we lived for. Sam 17 Juil - 16:54
5 jours ça te va? =) Si oui, précise le dans ta fiche, enfin dans le titre au cas où on oublie XD
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Sujet: Re: sarah ● And remembered our own land, What we lived for. Dim 18 Juil - 3:34
Oui ça me va parfaitement Je vais essayer de la finir demain (enfin tout à l'heure )
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Sujet: Re: sarah ● And remembered our own land, What we lived for. Mer 21 Juil - 2:10
Yoplaaa! Je crois avoir finiiii (et là on crie "enfiiiiiiiiiiiiin" )
Silas R. Fannon
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Sujet: Re: sarah ● And remembered our own land, What we lived for. Mer 21 Juil - 2:48
J'aurais préféré que tu parles un peu plus de la vie de ton personnage au Sud mais ça ira Tu es donc validée. Bienvenue sur The Last Hope, tu as à présent accès aux différentes parties du forum. On te bloquera Katie Cassidy quand tu auras atteint les 40 messages dont deux RP
Amuses toi bien
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Sujet: Re: sarah ● And remembered our own land, What we lived for. Jeu 22 Juil - 1:12
Non mais si tu veux je peux faire une anecdote en plus si vraiment y a besoin En tous cas merci
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Sujet: Re: sarah ● And remembered our own land, What we lived for.
sarah ● And remembered our own land, What we lived for.
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