Andrew Phoenix Cooney

Parfois la seule façon de survivre, c’est de continuer même quand l’esprit conteste.







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Age 32 ans
Lieu de Naissance Austin, Texas, USA
Catégorie Deux et Trois. Mais classé comme catégorie troisème.
Raison de son Envoi au Sud Bisexuel
Communauté Solitaire
Traits de Personnalité
Crédule ▬ Charmant ▬ Têtu ▬ Possessif ▬ Généreux ▬ Rancunier ▬ Jaloux ▬ Intelligent ▬ Mélancolique ▬ Souriant ▬ Courageux ▬ Sang chaud







the road


Janyss,
Ouais, encore une lettre. Mais tu sais quoi ? C’est juste pour te faire envier la vie de rêve que j’ai ici, à Tijuana. Grâce à toi, je bronze tous les jours sous un soleil éclatant et je maigris en suant. Tu devrais venir, juste pour essayer, toi qui voulait toujours perdre des kilos. Ça t’aiderait beaucoup, j’en suis sûr.
J’ai faim Janyss. Mon ventre grogne, mais je reste là, à fumer ma dernière cigarette restante, assis contre le vieux mur en bois humide, avant de repartir à la recherche d’autres paquets, mon arme serrée contre ma poitrine. Je t’avais dit que j’étais musclé maintenant ? Attend, je vais chercher dans les pages précédentes… Ah oui, je t’avais dit.
J’aurais bientôt plus d’encre. Faudra que j’en cherche avec les cigarettes. D’ailleurs, ça serait intelligent de faire une liste, merci de m’y avoir fait penser.
Tu sais, tous les jours, je repense à ce que tu m’as fait, ce soir-là. Ce coup de pute. Tu mérites de vivre ici, tu t’en sortirais très bien, ma foi, te connaissant. Tu serais mate en quelques heures et ta peau serait brillante de sueur. Peut-être que tu sauteras tous les mecs de cette ville, en leur volant un peu de bouffe, des balles pour ton arme, ou un générateur. Quoique, le générateur serait peut-être un peu lourd pour tes maigres bras. Est-ce que tu te souviens au moins du nombre de fois où tu m’as trompé et où je t’ai pardonné ? Et toi, tu m’as largué et dénoncé parce que j’avais passé une nuit, une seule, avec quelqu’un d’autre. Et en plus, c’était toi qui avais organisé ça. Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. Peut-être que c’était trop dur ? Toi qui jouais toujours la dure, qui voulait toujours tout décider, dominer et faire seule, tu t’es effondrée pour une nuit. Une seule. Et toi, combien de fois t’as ouvert tes jambes pour un mec à qui tu avais juste dit « Salut, on baise ? » ? Qu’il soit vieux, laid mais friqué, ou musclé, jeune et grand, tu prenais tout, et surtout, devant mes yeux. Je les ai fermé, pétasse, mais je n’oubliais jamais le regard langoureux que tu leur lançais. Pourquoi je suis resté avec toi d’ailleurs ? Je sais plus. Ouais, peut-être parce que t’étais franchement bonne. Quoique non, je suis plus parce que j’étais trop gentil. Mais j’ai changé aujourd’hui. Et si je te revois un jour, je n’hésiterais pas une seconde avant de t’éclater la cervelle.
Tu vois comme je t’aime encore. C’est incroyable. Je brûle encore pour toi, j’ai tellement hâte de te voir du même côté de moi, en train de souffrir et étant au bord du gouffre du désespoir. J’ai envie de te voir endurer cette vie que je mène, cette vie bordélique, où tous les jours, je bute au moins un gars pour sauver ma peau. Aujourd’hui, je crois qu’il s’appelait Hugh. Paix à ton âme, Hugh.
C’est vrai, qu’il y a un an presque, je ne me serais jamais imaginé comme ça. Mais mon quotidien a changé ainsi, et, bien que ce soit âpre, je commence à apprécier. Ouais, peut-être que je perds la tête, à vivre dans une petite maison, hors de la ville, seul. Et pourtant, j’en rencontre des gens. J’essaie de défendre certains par les mots. Mais ici, ce sont les armes qui règlent les conflits. Et heureusement, je les manie quasiment à la perfection. Sinon, je ne serais pas encore là à écrire des mots comme un pauvre con. Mais je crois que tu trouveras ce carnet un jour. Je suis sûr que tu liras toutes ces lignes, que j’ai rédigées depuis mon rejet au sud. Et je suis sûr qu’après, tu te mordras les lèvres et tu te rongeras tes beaux ongles encore vernis.
Ma vie est assez bordélique. Je me demande si un jour, tu tomberas sur ces lettres, qui ne seront jamais envoyées. D’ailleurs, on va dire que celle-ci est la dernière. Ensuite, je laisserais ce cahier encorné sous une grosse pierre, et le plus chanceux d’entre tous les habitants de Tijuana découvrira la vie trépidante d’Andrew Cooney.
Depuis quelques temps, j’ai comme l’impression d’être un clochard qui mendie au seuil des maisons de riches. Ouais, t’as vu ça, combien j’me keaf trop depuis que je suis à Tijuana ? Et mon langage, n’en parlons pas. Ils donnent d’excellents cours d’anglais ici, d’espagnol aussi, et parfois même de français, de coréen, de zulu et de yupik. Comme ça, je sais déjà dire bonjour en plus de deux langues sans avoir à chercher dans un dictionnaire ou sur internet – puisque internet est aussi rare que la nouvelle collection Dolce&Gabanna 2200, qui arrivera officiellement, comme le nom l’indique, au début du vingt-troisième siècle. Donc, je vais les écrire, comme ça, tu pourras aussi les imprimer dans tes dix neurones qui te servent de cerveau. Good Morning – ça, tu connais déjà je pense, quoique, je n’en suis pas tellement sûr… - Bonjour, Buenos Dias, et finalement, Annyeong Ha Se Yo – et ça, c’est en coréen. T’aurais pas pu le deviner, je sais.
Tu te souviens, Tyler ? Bien sûr que oui, tu n’aurais pas pu l’oublier. Tyler, le mec, ton double en gay, beau corps, intelligent. Et bien il a aussi atterri à Tijuana, le pauvre, mais sans arme. Du coup, devine quoi ? Il s’est fait descendre deux heures après son arrivée de l’autre côté du mur. Je parie que tu ne tiendras pas plus de vingt minutes lors de ton immigration ici. Tu pèteras un câble, ou tu hurleras comme une hystérique parce que t’auras soif et que l’eau ne te sera pas servie sur un plateau en or et ne sera pas fraiche. Et ensuite, soit tu te fais buter par un malade qui passait par là, soit tu sombres dans la folie. Personnellement, je préfère la seconde option, parce que tu vivras encore quelques temps la vie que je mène ici. Encore que non, je ne voudrais pas que tu sois une réplique de ces princesses niaises de Disney, parce que tu ne pourrais pas profiter pleinement de ton séjour. Donc on ajoute une troisième option : tu arrives à Tijuana, tu intègres une communauté, tu sautes tout le monde, et tu vis l’enfer. Ça, ça sera jouissant à voir.
Et surtout, je t’applaudirais.
Et je suis sûr qu’un jour, tu mettras un pied dans Tijuana. Parce que je sais qu’une fois, tu m’avais trompé avec une fille. Julia, si je me souviens bien ? Qu’importe. Tu mérites de vivre ici, d’apprendre à manier une arme correctement, d’apprendre à survivre. Plus d’hôtel cinq étoiles où nous aimions nous réfugier parfois. Finis les petits fours français et les défilés huppés auxquels tu courrais, habillée aussi étrangement que cette madone des années 10… Ah, oui, Lady Gaga. Dear Lady, ne le prend pas mal depuis ta tombe, mais c’était juste que ta façon d’ajuster les tissus et les cuirs laissait encore à désirer.
Tu te souviens de tes talons Louboutin que tu chérissais ? Ici, elles feront qu’agrandir ta douleur et ta fatigue. Le fric n’est que du papier, où tu écris les courses que tu as à faire, que tu manges si t’as trop faim et que tu n’as rien d’autre à par le sable, et rien que le sable, que tu ne peux pas avaler parce que c’est vraiment infect.

J’ai plus d’encre.
A bientôt.








double me


Coucou, c'est moi ! Bon, plus généralement, je m'appelle Vanina, mais je me fais connaître sous le pseudo de Thrilling Glow ou Wonder Girl sur le net. J'ai seize ans, et j'essayerais d'être là au moins trois jours sur sept. J'ai connu TLH avant même son ouverture, lors de sa précédente version (waaaaaa ça date oo), mais je crois que c'était Morgy qui en avait fait une pub sur son forum de graphisme, The Wonderwall, ou sur une "pub" que Morgy avait posté sur TSN. J'adoreeeeeeee TLH, avec ce design de la mort qui tue et ce contexte qui me plaît toujours autant ♥ Sinon, pour l'avatar, j'ai choisi James McAvoy *bave*
♥

Merciiii tout le monde ♥
Donc je garde James *-*
Et j'ai fini ma fiche (:

OMG merciii
Je croyais qu'on m'avait oublié TT
Enfin, c'est pas grave, merci encore

C'est vraiment pas grave x)