THE LAST HOPE.
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JAHZ ● loving me is like chewing on pearls.

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JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. Vide
MessageSujet: JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. EmptyJeu 8 Juil - 3:20

Jahzara Blake Parkerson
The road outside my house is paved with good intentions.

JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. Sumglaban04
    Identity Card
    Age
    29 ans.
    Lieu de Naissance
    Stamford, Connecticut, États-Unis d'Amérique.
    Catégorie:
    N°3.
    Raison de son Envoi au Sud :
    Est à l’origine d’une attaque bactériologique contre le Pentagone.
    Communauté:
    North Community.
    Rôle dans la Communauté
    Défense de la Communauté, notamment en mettant à profit ses compétences en matière de confection de bombes.
    Traits de Personnalité : Agressive ; Cachotière ; Lunatique ; Très intelligente ; Débrouillarde ; Autonome ; Irascible ; Pragmatique ; Suffisante ; Sarcastique ; Railleuse ; Obstinée ; Orgueilleuse ; Compétitive ; Légèrement misanthrope par moments ; ec.

    entre le paradis et l'enfer, il y a la vie.

    I AM HUMAN AND I NEED TO BE LOVED, JUST LIKE EVERYBODY ELSE DOES.
    « Amber. Amber était le centre de notre existence, à tous les trois, mon père, ma mère, et moi-même. Contrairement à l'ensemble des autres membres de notre espèce, nous vivions dans un référentiel ambercentrique. Par sa simple existence, Amber nous a révélé à nous même. Son rôle était si cruciale, ma vie aurait été incomplète sans elle ; elle l'était, du moins, avant elle. Bien sûr, j'étais à l'époque trop jeune pour réaliser qu'il manquait une pièce déterminante dans le jeu de ma vie. Je manquais de discernement, je n'étais pas encore tout à fait moi même, je n'étais alors que l'embryon de ce que je suis devenue. Comment étais-je avant, avant Amber ? J'étais anodine. Une fillette comme tant d'autres. Peut-être un peu moins féminine, j'étais très manuelle, peu cérébrale, et un peu sauvage, effarouchée, difficile à apprivoiser, peu tactile, pas vraiment encline aux démonstrations d'affections nécessitant de grandes embrassades et une proximité trop oppressante. Je détestais les puzzles, les livres, les crayons, les devinettes, je n'appréciais pas spécialement les instruments de musique non plus, mais je me devais de tout essayer avant de décréter que telle ou telle activité n'était pas digne d'intérêt. Curieuse, touche à tout, il m'arrivait de commettre quelques maladresses et je n'étais pas toujours évidente à gérer. Avec la naissance d'Amber, les choses ont changé. Car alors est apparue une espèce de compétition avec cette créature que je peinais à cerner ; nous étions à présent deux à concourir pour la place de numéro 1 dans le cœur de nos parents. Nuance subtile ; ce n'était plus mes parents, non, c'était les nôtres. Je devais partager -et je n'avais jamais été particulièrement douée pour cela. Très objectivement, mes parents me délaissèrent à partir de ce moment. Les deux premières années, cela me peina énormément, je haïssais profondément ma petite sœur, persuadée qu'il s'agissait d'un être diabolique manipulant à la perfection les deux pantins qui me servaient de géniteurs, allant même jusqu'à les persuader qu'elle souffrait d'un mal inconnu nécessitant un surplus d'attention. Foutaises. Moi, elle ne m'aurait pas : je n'y croyais tout simplement pas.

    I TRIED TO BE PERFECT BUT NOTHING WAS WORTH IT.
    Dans un premier temps, j'ai redoublé d'efforts. Je voulais devenir la fille idéale. Celle qu'elle n'était, à l'évidence, pas. Elle choisissait le registre pathétique, très bien, de mon côté j'aurais recours au registre héroïque, on verra bien de nous deux qui aura le plus de succès. Vivace d'esprit, je n'eus pas trop de mal à devenir la meilleure de ma classe ; jusque là, je n'avais jamais été très bosseuse, mais une bonne motivation m'avait suffit pour me propulser au premier rang. Je me fis plus féminine, portait ces robes pour lesquelles ma mère craquait systématiquement mais que je trouvais ridicule à souhait, je me mis à boire du thé quand elle organisait des réceptions avec ses amies, j'appris à battre des paupières juste comme il le fallait pour avoir droit au gratifiant « ooooh, comme elle est mignonne votre fille ! », je devenais adulte avant l'heure en m'intéressant à des sujets aussi complexes que la géopolitique et l'économie des pays d'Europe ou les problèmes d'immigration au sein de notre propre pays, à l'âge où la plupart des gamins ne captent pas forcément que le pays dans lequel ils vivent se nomme les États-Unis d'Amérique. J'aidais souvent mon père à bricoler telle ou telle partie de la maison, mettant à profit mon petit gabarit là où son grand corps maladroit l'handicapait, j'appris quelle étaient les pièces principales d'un moteur, et à neuf ans j'avais les connaissances théoriques suffisantes pour changer un pneu.

    Et tout cela était vain. Cela ne changeait strictement rien. On m'oubliait toujours autant sur le quai de la gare, alors que les parents de tous les autres élèves de ma classe étaient déjà passé prendre ces derniers. Je devais toujours me débrouiller seule. Jamais mes parents ne m'aidaient avec mes devoirs, même quand je devais faire des auto-dictées, je n'ai jamais eu à leur réciter de leçons ou quoi que ce soit du style. Ils contrôlaient mes résultats scolaires, mais me laissaient en paix. Ramener un zéro pointé à la maison ne m'apportait aucune récrimination de leur part, alors j'ai rapidement abandonné l'idée. Je me suis adaptée. Je tirais même de cette nouvelle situation une certaine fierté paradoxale, et je pavanais subtilement devant les autres écoliers, j'appréciais cette indépendance, cette autonomie qui était à présent mienne, et j'allais même jusqu'à trouver une certaine complaisance dans le désintérêt total de mes parents à mon égard. Un peu plus et je me serais prise pour Cosette. J'en rajoutais un peu, j'aimais me la jouer théâtrale, et plus le temps passait, plus j'éprouvais un plaisir indicible à réaliser que mes parents m'oubliaient de plus en plus souvent. Si bien que j'omettais volontairement de leur préciser quelques détails, rien que pour pouvoir jouer l'enfant martyr aux réunions parents-profs auxquelles ils ne se pointaient jamais.


    I'D WAIT HERE FOREVER JUST TO SEE YOU SMILE.
    En m'éloignant de mes parents, je me rapprochais d'Amber. Certes, elle restait un obstacle, mais je n'étais juste plus intéressée par le parcours dont elle n'était qu'une infime partie. J'avais changé d'optique, d'ambition, d'aspiration, et agir dans le but d'intéresser mes parents, de les pousser à me manifester de l'attention, de l'affection, cela ne me branchait plus vraiment. Je voulais découvrir ma sœur, cette étrange petite créature que j'avais trop longtemps reniée ; je prenais de la hauteur par rapport à la situation, faisant fi de mes anciennes rancunes -oh que j'ai pu me sentir noble à ce moment. Je lui rendais très régulièrement visite, et cela n'a jamais changé, même en pleine crise d'adolescence, alors que je découvrais le monde avec de nouveaux yeux, expérimentant des choses dont je n'avais jamais soupçonné l'existence, je restais fidèle à Amber, ma préoccupation numéro un. Je lui racontais tout. Vraiment tout. Je sentais que je le lui devais. Je lui devais cette opportunité de vivre, ne serait-ce que par procuration, la vie d'un être humain normal, non affecté par ce mal incurable qui lui ôtait tout espoir de vivre un jour, au lieu de se contenter d'exister, tout bêtement. Elle ne m'enviait pas. Non Amber ne m'enviait pas, ne me jalousait pas, elle ne nourrissait aucune pensée négative à mon égard, ni à l'égard de quiconque d'ailleurs. Alors que je m'énervais si facilement, m'irritant et condamnant avec véhémence les infirmières chargées de son petit confort, qui n'en faisait jamais suffisamment à mon goût, elle restait de sang froid, avec toujours ce petit sourire obscur qui éclaircissait son visage d'ange. Elle arborait en permanence ce discret sourire effacé, même quand elle était contrariée, et jamais elle ne se permettait de se plaindre de sa condition. Amber était juste la meilleure personne que j'ai eu l'occasion de rencontrer de toute ma vie. La plus humaine, la plus humble, la plus gentille, la plus attachante, la plus compréhensive ; elle était purement dénuée de vices.

    Alors tu comprends maintenant. J'aurais aimé te parler d'elle plus tôt... Mais je n'en étais pas vraiment capable, je crois. Je voulais la garder pour moi. Je ne sais pas si c'est elle que je protège ou si c'est moi, si je suis juste incapable de me confier, si j'ai peur, si je préfère me la jouer secrète, si je suis juste une jalouse invétérée qui cherche à préserver la personne qui lui est la plus chère, et d'ailleurs Andrew, ne m'en veux pas pour ça, mais je suis incapable d'aimer qui que ce soit plus qu'Amber, et j'ai conscience qu'il serait dans la logique des choses que je te préfère à tout le monde et n'importe qui, mais... Ce n'est juste pas envisageable. 
    »

    Il me toise du regard et je me sens brusquement à côté de la plaque. Pas légèrement à côté de la plaque, ça ne se joue pas à un ou deux malheureux centimètres près, non, j'en suis à des kilomètres, et encore, je ne saurais estimer avec précision quelle intolérable distance me sépare de cette fichue plaque. De désagréables frissons me parcourent l'échine, et, afin de recouvrer une contenance qui n'est plus mienne depuis un certain temps, je m'empare de la tasse de thé que j'avais tristement laissée à son sort sur la table basse pendant toute la durée de mon spitch. Évidemment, mon breuvage était à présent d'un froid glacial ; en parfait accord avec l'ambiance qui règne dans la pièce. Tout en décontractant ma gorge à coup de petites lampées citronnées, je lève les yeux vers Andrew, la tête légèrement inclinée vers l'avant, le gratifiant de mon célèbre regard par en-dessous. Avait-il assimilé correctement mes propos ? Me devais-je de continuer mon petit discours pour lui expliquer où je voulais en venir, ou l'avait-il déjà plus ou moins compris ? Ou peut-être en avait-il déjà assez ? J'ignorais tout cela. Je savais par contre que je n'étais pas faite pour lui, et qu'avec le temps, il commençait à s'en rendre compte. Je savais aussi qu'il se plaisait particulièrement à se bercer d'illusions et que, le soir venu, quand il caressait machinalement ma chevelure en me regardant m'endormir progressivement, ce sourire béat qui occupait ses lèvres constamment gercées étaient la preuve manifeste qu'il nourrissait de grands projets irréalistes pour nous deux, impliquant probablement des tas de marmots, un chien et éventuellement un chat, une niche dans le jardin qu'il aurait construite lui même d'ailleurs, et puis moi ; moi portant un tablier, un plat de cookies fumants à la main, un sourire bienveillant scotché au visage ; moi, lui posant un dernier bécot sur la joue, avant de quitter la maison, emportant avec moi les gosses que je déposerais à l'école avant de partir au travail ; moi l'accueillant tandis qu'il rentrerait tard, éreinté par sa dure journée, ne souhaitant plus qu'une chose : la douceur de cette femme qu'il a promis de chérir jusqu'à la fin de sa vie.

    Et je sais que je vais casser tous ces beaux fantasmes. Je le sais et je ne ressens à cette idée aucune espèce de délicate culpabilité. Car j'ai saisis que, au fond, Andrew ne m'a jamais réellement aimée, que ce jeune premier ignore vraisemblablement jusqu'à la définition même du verbe aimer, et qu'il est trop amoureux de l'idée d'être amoureux pour réaliser l'aveuglement auquel cet amour le condamne. Mais bon. Je ne lui tiens pas rancune pour cela. Ouais, j'sais ; je suis une chic fille.


    YOU SHOWER ME WITH LULLABIES AS YOU'RE WALKING AWAY ; REMINDS ME THAT IT'S KILLING TIME ON THIS FATEFUL DAY; SEE YOU AT THE BITTER END.
    Nerveusement, ma prise sur mon verre se raffermit, ma main se crispe, et le reste de mon corps ne tarde pas à suivre, surtout cette saleté de nuque sans personnalité qui en fait toujours des tonnes. Allez Andrew. Allez, ressaisis toi, tu peux le faire. Arrête de te parler à toi même, déstresse, sois cool, et ça ira. Ouais ça ira. Il faut juste que j'arrête de pianoter du bout des doigts de ma main libre, que je régule un peu mieux ma température corporelle et que je regagne mon emprise sur mon regard, afin de le contraindre à observer une position fixe et arrêter de papillon de la sorte. Parce que, le pire, c'est que je sais que Jahz va le remarquer, l'analyser, et en tirer de justes déductions. Certaines personnes pensent avec leur cœur. Jahzara aime avec son cerveau. Jahzara fait tout avec son cerveau. Avec elle, tout est déroutante rationalité, contradictions logiques et paradoxes nécessaires. L'exemple le plus récent et le plus accablant de ce tempérament déconcertant avait été cette colère noire qu'elle m'avait piquée en terminant un passage plus ou moins marquant d'un bouquin qu'une de ses amies (je la retenais celle là d'ailleurs...) lui avait filé. J'ai pas tout capté au problème, apparemment il était question d'une nana mise enceinte par un vampire. Et là dessus, elle s'est excitée au sujet du fonctionnement biologique des vampires, comme quoi il était aberrant de penser que ces créatures, mortes par définition, puissent encore produire des spermatozoïdes ; partie sur sa lancée, elle a aussi développé tout un discours autour des glandes lacrymales inactives, expliquant la présence de larmes de sang blabla, etc. J'ai pas tout écouté. Et... Et j'avais beau lui expliquer que je ne comprenais pas où elle voulait en venir, que de toute manière, les vampires n'existaient pas (non ?), qu'il était déjà très peu plausible que de pareilles créatures puissent sérieusement vivre avec cette structure biologique particulière, que même en théorie, ça ne tenait pas debout, qu'il était inutile et ridicule de légiférer à ce sujet, et surtout avec autant d'intensité, je n'ai eu droit en retour qu'à un regard froid et méprisant, un léger mouvement de tête négatif et un soupir sifflant qui coupait court à tout débat. Non, je ne la comprenais décidément pas. Mais bref. Là n'est pas le sujet. Revenons-en au présent, si vous le voulez bien.

    « Pourquoi tu me racontes tout cela, maintenant ? Cela fait des lustres que j'attendais que tu me dévoiles cette part de toi que tu rechignais à sortir de l'ombre, des lustres que je te supplie de m'expliquer, de me laisser accéder à tes pensées, à ta vie, à toi. Tu me dis tout ça maintenant, là, et j'ai la désagréable impression que c'est juste l'introduction d'un truc qui va pas me plaire. »

    Ses lèvres se pincent, ce qui n'est pas bon signe, puis s'entre-ouvrent afin de déverser un flot de paroles qui me laisse pantois.

    « Je te le dis maintenant, afin que tu comprennes ce qui va suivre. Nous allons devoir cesser de nous fréquenter, car je n'aurais bientôt plus de temps à te consacrer. Je vais me lancer dans un projet, peut-être un peu fou, et je ne souhaite pas que tu y sois mêlé. De plus, il risque de me demander énormément d'attention et de temps, et je ne tiens pas à ce que tu ais à me supporter, absente en quasi-permanence, et pas vraiment présente mentalement quand je le serais physiquement. Bien sûr, quand ce... projet... ne sera plus qu'un souvenir, je serais ravie qu'on se revoit, en tant qu'amis du moins... Et... C'est vraiment étrange, je ne suis pas du tout habituée à tenir ce genre de discours, c'est un peu ridicule et je perds mes mots mais... »

    Ok. Je crois que je me suis rarement senti aussi humilié en me faisant larguer. C'était du Jahz tout craché. Pas d'éclat, pas de passion, pas de sentiments, pas de « je ne t'aime plus. » ou « j'ai rencontré quelqu'un d'autre » non, ce n'est pas son genre. Un projet. Tu m'en diras tant. Étais-je un projet moi aussi ? Un projet de vie commune, de cohabitation avec un autre être de ton espèce, un projet de socialisation ? Si j'étais un projet, mon importance devait être moindre par rapport à sa nouvelle lubie. Jahz me plaque non pas pour un autre mec, mais pour un projet. J'me sens minable.

    « Je... Va te faire foutre Jahz. »

    La lueur de surprise dans ses yeux ne me surprend pas. Mon emportement la perturbe, car, non, Jahz ne comprend pas que je ne puisse pas adhérer à sa logique sans faille et à son sens des priorités. Pendant trois quarts de seconde, je suis tenté de lui expliquer ; lui expliquer tout ce qui ne va pas chez elle, lui expliquer que notre histoire ne rimait à rien, que j'avais perdu mon temps avec elle, et qu'il aurait été cool de sa part de me le faire comprendre plus tôt. Lui expliquer qu'elle s'était clairement foutu de ma gueule, car j'avais le sentiment un peu confus qu'elle ne s'en était même pas rendue compte. Mais au moment d'ouvrir la bouche, je me ravise ; et puis merde. Elle ne le mérite pas. La flemme. Et sans un mot de plus, je me lève et quitte l'appartement, sans claquer la porte. À quoi bon ?


    WE'RE HERE TO REPRESENT AND SPIT RIGHT IN THE FACE OF THE ESTABLISHMENT.
    C'est Wade qui m'a appris la nouvelle. C'est un matin comme tant d'autres. Je me lève, m'empare de mon peignoir que je revêts avec nonchalance, titube avec difficulté jusqu'au salon de mon nouvel appart' de New Heaven ; j'émerge. Lentement mais sûrement. Peu à peu, le brouillard qui embrume mes capacités mentales se dissipe, et tandis que l'eau destinée à la préparation de mon irremplaçable thé matinale continue de bouillir, je réalise que le voyant rouge de mon téléphone fixe indiquant les appels en absence clignote fébrilement depuis un bon moment déjà. Froncement de sourcil. Qui a pu m'appeler entre le moment où je me suis couchée et maintenant ? Soudaine inquiétude. Amber ?

    Non, pas Amber. Wade. Il a laissé un message. Ce connard a laissé un message. 53. Le nombre cinquante-trois restera à jamais gravé dans ma mémoire. Nous avons tué cinquante-trois personnes. Non ; la responsabilité est mienne. J'ai tué cinquante-trois personnes. Cela n'a jamais été prévu.

    Toutes ses années, j'avais fait tous les efforts nécessaires pour me hisser à la première place. Dès mon plus jeune âge, j'avais décidé que ma vie serait dédiée à celle d'Amber, que je parviendrais d'une manière ou d'une autre à lui rendre justice, puisqu'il m'était impossible de la sauver. Mes recherches en biologie ne devaient pas être vaines, et, à défaut d'avoir trouvé un remède à son mal, à défaut d'avoir trouvé un moyen de la garder ici, près de nous, et d'empêcher ces vermines du gouvernement de l'emmener dans un endroit où elle aurait couru à sa perte, j'avais voulu faire comprendre à cette sale engeance que les décisions qu'ils avaient prises du haut de leurs trônes en or massif étaient inhumaines. Quoi de mieux pour leur faire comprendre que les y confronter ? L'idée était trouvée ; il fallait les rendre malades. Que feraient-ils alors ? Seraient-ils envoyés en enfer, au même titre que n'importe quel type de la classe moyenne ? Ou bien seraient-ils capables de revisiter les lois, rien que pour leur confort personnel ? L'idée était trouvée, des partisans m'ont rejoint, le projet était né. Mais cela n'a jamais été prévu ainsi. Personne ne devait mourir.

    Avec un calme qui m'étonnerait presque, je repose le téléphone sur son socle. Incertitude, désœuvrement ; l'eau est prête. Et, tandis que je reste avachie à la table de cette cuisine à la stérilité oppressante, laissant à mon infusion le temps de décanter, je réfléchis. Réfléchis à mon avenir, proche, moins proche. Que vais-je faire. Putain, je suis dans la merde. Je ne réalise pas. Je ne réalise pas que des gens sont morts. Morts, ce mot ne veut plus rien dire, à avoir été trop répété. Je réalise seulement que je vais avoir des ennuis. De gros ennuis. Et qui va s'occuper d'Amber pendant ce temps là ? Un sourire narquois vient prendre place sur mes lèvres ambrées ; en dépit de la situation inextricable dans laquelle je me trouve, ma seule pensée se tourne vers Amber. Que vais-je faire de moi ? Que vais-je faire d'elle ? Allons nous toutes les deux terminer en enfer ?


    AND WAVE GOODBYE TO ALL AS I FALL.
    « Tu mérites un monde meilleur. J'aurais voulu rendre le monde meilleur, pour qu'il soit un peu plus digne de toi, mais rien n'y fait. J'ai échoué Amber. Il n'y a aucune solution. Je ne suis pas défaitiste, juste réaliste, et la seule nuance entre ces deux termes si proches c'est cet apaisement que je ressens. Est-ce que tu le ressens aussi ? J'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir Amber. »

    Ma main droite m'échappe, vole jusqu'à sa chevelure mordorée et y fait un peu de ménage, recadrant une mèche rebelle derrière son oreille, arrangeant un peu sa frange parfaitement imparfaite. Elle mériterait un bon shampoing, mais les infirmières sont un peu sur les nerfs en ce moment, et je n'ai pas le cœur d'aller râler auprès d'elles. Assise juste à côté de ma sœur allongée sur son lit d'hôpital, j'ai l'impression d'être à l'unique endroit au monde qui puisse mériter la désignation de « foyer ». Je ne me sens nulle part chez moi, quand Amber n'y est pas.

    « Je le sais. Ne t'inquiète pas. Et je le ressens aussi. »

    Ses mots sont doux ; toute comparaison serait insignifiante, ridicule, car rien n'est plus doux que la voix de ma sœur.

    « Je suis lasse de tout cela, continue-t-elle tandis que l'inflexion de sa voix faiblissait, de tout ce remue-ménage. De toute cette agitation inutile. De ces espoirs qui n'en sont plus réellement. De cette culpabilité de vous empêcher de vivre pleinement votre vie. Et vous aurez beau chercher à me consoler et à me rassurer, cela ne change rien, au contraire. Ma santé ne cesse de se dégrader. Je veux arrêter maintenant, parce que je suis encore capable de faire ce choix. J'en ai marre d'être nostalgique d'une vie que je n'ai jamais vraiment vécue. Tu le vois aussi, n'est-ce pas ? Tu le vois aussi que je n'ai plus rien à apporter à ce monde. Papa et Maman m'ont raconté... Pour les passeports, les gens qui sont envoyés... Je sais comment je terminerais, si... Si tout ne s'arrête pas maintenant... »

    Je savais que cela se terminerait de la sorte. Je le sentais. Cet échange ne pouvait se terminer que d'une seule manière, et j'avais conscience de cela quand je l'ai entamé. Elle a juste l'air si pur. Avec sa chemise de coton immaculée, on aurait dit un ange.

    « Tu vas m'aider, Jahz, n'est-ce pas ? Tu vas m'aider à tout arrêter ? Tu es la seule à pouvoir le faire. »

    J'aurais tout fait pour Amber. Tout. Elle n'avait qu'à demander, et j'exécutais. Je lui devais bien cela. Je la vois sourire, et son sourire n'a rien d'un sourire de suicidaire. Paradoxalement, elle faisait si... vivante. Je m'en voulais de lui retirer cette étincelle de vie. J'en voulais encore plus à ceux qui rendaient nécessaire cet acte. Tout cela était si inimaginable. Un mauvais rêve.

    ~~~
    Je sors finalement de la chambre. Avec cette sensation bizarre d'avoir basculé dans une nouvelle dimension. Tout me semble différent. Les couleurs, les odeurs, les textures, la gravité, la perspective. Tout. Je n'ai plus aucun repère. Mes parents m'enlacent ; ils savent. Je me laisse faire, mécaniquement, machinalement. Je crois que je ne suis plus vraiment maître de moi même. Ils me parlent ; marmonnent des mots à mon oreille. Mais je n'entends rien. Car leurs murmures essoufflés sont entièrement couverts par une voix ouatée et indescriptible qui ne cesse de me répéter deux mots, en boucle, litanie obsédante qui me donne brusquement envie de gerber : cinquante quatre, cinquante quatre, cinquante quatre...


    THIS IS THE END, BEAUTIFUL FRIEND. THIS IS END, MY ONLY FRIEND ; THE END OF OUR ELABORATE PLANS, THE END OF EVERYTHING THAT STANDS ;
    THE END.
    « On se croirait dans un putain de jeu vidéo, pas vrai ? »

    Surprise, je tourne la tête vers mon acolyte. Adriel, je crois. J'avais dans l'idée qu'on effectuerait nos tours de surveillance dans le silence, un peu comme des professionnels sérieux et habitués à ce genre de tâche ingrate -ce que nous n'étions pourtant pas, à l'évidence. Mon regard atterrit sur le faciès sale mais gracieux du jeune homme. Du trop jeune homme. Quel âge avait-il ? Dix-huit, dix-neuf ans peut-être ? Oui, il avait l'air d'avoir approximativement le même âge que Sasha. Et, de la même manière que cela m'avait pris avec Sasha, je sentais mon instinct protecteur remonter à tire d'aile jusqu'à la surface.

    « Grave. Ce qui me fait penser que je détestais jouer à Halo, Counter Strike, et ce genre de jeux de tir. J'trouvais ça mille fois trop stressant. Bizarrement dans la vie réelle, je me laisse prendre au jeu. »

    Un sourire narquois vient prendre possession de mes lèvres, tandis que je m'efforce d'avoir l'air amicale et bienveillante envers mon cadet. Bizarrement, le voir sourire en retour me réchauffe en le cœur. C'est étrange car je n'ai pas pour habitude de me montrer si intéressée par le bien-être de mes semblables. Mais il me rappelle Sasha, qui me rappelle Amber, et cela suffit pour me décontenancer.

    « Faut dire qu'ici, le but n'est pas de gagner en expérience ou quoi que ce soit. C'est notre putain de vie qu'on met en jeu tous les jours. Alors, c'est sûr, ça motive. »

    Son regard se perd dans le vide, le mien se fait absent. Songeuse, je réfléchis à ces quelques mots qu'il venait de prononcer. Je mourrais d'envie de lui rétorquer qu'à ce stade là, ce n'était plus une vie, à peine une existence tout au plus, mais qu'on ne pouvait décemment pas nommer cette chose « vivre ». Pas besoin d'être devin toutefois pour savoir que ce n'était pas la chose à dire, et, par une sorte de bonté inexplicable, je garde finalement cette réflexion pour moi même.

    « Bon, je te laisse continuer de faire le guet, je vais faire une ronde. » lui murmuré-je doucement avant de me lever.

    Il acquiesce légèrement du chef en signe d'approbation, et je lui lance un dernier rictus vaguement aimable avant de lui tourner le dos. J'avais besoin d'être seule. Une nouvelle fois. Comme pour me rassurer, je pose la main sur la crosse de mon discret Smith and Wesson (j'avais toujours eu un faible pour cette marque, et j'étais ravie d'avoir pu m'en dégoter un ici bas.) et étouffe prudemment le bruit de mes pas en entamant ma ronde de sécurité autour de l'université. Pas âme qui vive. Tant mieux. Aussi longtemps que possible, j'aimerais en rester à cinquante-quatre.



Dernière édition par Jahzara Parkerson le Sam 21 Aoû - 15:10, édité 39 fois
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JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. Vide
MessageSujet: Re: JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. EmptyJeu 8 Juil - 9:39

Bienvenue sur The Last Hope ennemie n°1 de moi et merci pour ton inscription.
Personnellement je trouve que Summer a vraiment une tête pour ce personnage Smile

Tu as 5 jours pour terminer ta fiche sauf si tu as besoin d'un délai supplémentaire. Bonne chance pour ta fiche en tous cas et si mon post te gène je le supprimerais ^^
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Aahron J. Callaway
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JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. Vide
MessageSujet: Re: JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. EmptyJeu 8 Juil - 11:35

Bienvenue sur le forum et merci pour les compliments! Pour le nom/prenom c'est a toi, propose nous mais je ne pense pas que ça posera de problème donc Wink
Au niveau de l'avatar je trouve que les deux collent parfaitement donc...Peut etre que Summer Glau fait plus....mature/serieuse qu'Olivia Wilde...XD
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JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. Vide
MessageSujet: Re: JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. EmptyJeu 8 Juil - 12:06

Merci mon meilleur ennemi, merci Aahron et de rien pour les compliments, ils sont pensés. Personnellement, je trouve que Summer Glau est le personnage, que tout dans sa physionomie colle parfaitement aux traits de caractère déjà présentés, et c'est cette évidence qui me gène en fait. Smile J'aime bien jouer des personnages toujours légèrement à contre-emploi, et j'adore tout autant Summer Glau et Olivia Wilde, mais Olivia Wilde me semblait plus surprenante dans ce rôle. Mais c'est vrai qu'elle a une majorité de shoots "je suis belle je suis sexy" alors que Summer Glau fait quand même plus "tu me touches j'te bouffe" ce que j'aime beaucoup. Oui je tergiverse pas mal à propos de tout ça. Arrow
OK pour le nom ! Pour le prénom, je pensais à Analeigh dans le cas d'Olivia, mais ça sera probablement différent si je prends Summer. (((Je ne suis pas là de la journée, mais je prendrai ma décision finale demain et entamerai ma fiche par la même occasion. (a))))
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Jordana Santos
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JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. Vide
MessageSujet: Re: JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. EmptyJeu 8 Juil - 12:59

J'aime beaucoup Olivia, mais Summer I love you
bienvenue et bonne chance pour ta fiche JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. 918398
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MessageSujet: Re: JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. EmptySam 10 Juil - 16:57

Holala MICHELLE RODRIGUEZ ! I love you Je suis dingue de cette nana (une des nombreuses femmes de ma vie.), elle a un de ces charmes ! *émue de la voir prise en avatar, enfin.*

Bref, merci beaucoup. (: Donc finalement ça sera Summer, on ne la voit pas assez à mon goût. Pour le nom, j'ai opté pour Jahzara Parkerson, j'attends le feu vert de l'administration pour modifier mon pseudo.

(La fiche avance, je suis relativement bien inspirée par l'histoire du personnage, mais en ce moment je sors pas mal et le soir je "bosse" mais je fais ce que je peux pour gérer mon temps. Tout ça pour dire que je suis toujours d'attaque. Very Happy)
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Aahron J. Callaway
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MessageSujet: Re: JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. EmptySam 10 Juil - 17:24

Aucun problème pour le temps, est 'il te faut un délai pour la fiche tu le demanderais et c'est tout Wink
Pour le nom, je suis okey, mais si cela ne te dérange pa,s on le changera dans le vacant (et tu pourras le changer sur ton profil a ce moment là) après ta validation, car si quelqu'un s'inscrit avec ce pv et pense qu'il n'est pas pris car t'as plus le même nom, imagine le bordel XD
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MessageSujet: Re: JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. EmptySam 10 Juil - 20:39

Bienvenue ! =)
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Sasha Y. Litovski

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MessageSujet: Re: JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. EmptySam 10 Juil - 21:56

    Hanna I love you enfin Jahzara =) jolie pseudo d'ailleurs (a)
    Bon courage pour la fin de ta fiche en tout cas, et au plaisir de rp alors Wink
    Ah, et Summer ♥️
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Caméline E. Castle

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MessageSujet: Re: JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. EmptySam 10 Juil - 23:00

Je suis une fan absolue de Summer, j'ai même faillit choisir ce pv xd
Et les autres ont raison, ton prénom est magnifique !
Bienvenue sur le forum ^^
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MessageSujet: Re: JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. EmptyMar 13 Juil - 12:40

Ah oui effectivement Aahron, je n'avais pas raisonné comme cela. Mais de toute manière, je conçois tout à fait que les modifications sur le vacant ne se feront qu'une fois que vous aurez l'assurance que je compte rester ici, c'est à dire une fois que ma fiche sera terminée. (:

Merci à vous trois pour l'accueil ! Et aussi pour les compliments quant à mon prénom (: (qui me font d'autant plus plaisir que la dernière fois que je l'ai utilisé pour un personnage, les seuls commentaires que j'ai eu furent plutôt du style "il est super bizarre le prénom..." Ils n'avaient probablement pas aussi bon goût que par ici ces ignares. Arrow)

J'ai hâte de pouvoir rp avec toi Sasha. I love you

Et Karelle, je suis contente que tu ais opté pour un autre perso alors, parce que j'ai lu ta fiche et je crois que j'aurais difficilement pu supporter une telle rivalité. (x Et bizarrement je ne suis pas fan de Keira Knightley, mais jouer la Keira de Domino, c'est juste LA bonne idée. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. 918398

Bon, on est le 13 donc, et si je n'ai rien perdu de mes capacités en calcul (huuum...) le temps qui m'a été imparti pour terminer cette fiche est écoulé, aussi aurais-je besoin d'un délai. (Je ne suis là ni cet après-midi, ni ce soir, et ne pourrais continuer cette fiche que demain.) Est-ce qu'il serait possible de m'en accorder un ? JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. 590290 (Je suis la petite tomate à droite hein, personne ne peut résister à cette petite bouille de tomate, non ?)
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MessageSujet: Re: JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. EmptyMar 13 Juil - 12:53

Aucun probleme pour le délai, 5 jours te suffiront, ou une semaine? Précise le juste dans le titre de ton sujet pour ne pas que j'oublie xD
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MessageSujet: Re: JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. EmptyMar 13 Juil - 12:56

5 jours ça devrait le faire. I love you Habituellement je mets trois plombes à faire une fiche qui s'étale à perte de vue mais j'ai décidé que je me la jouerait concise cette fois. (x Ça marche, je file éditer mon titre alors. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. 918398
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MessageSujet: Re: JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. EmptyJeu 15 Juil - 19:12

Hanna Morhander a écrit:
Et Karelle, je suis contente que tu ais opté pour un autre perso alors, parce que j'ai lu ta fiche et je crois que j'aurais difficilement pu supporter une telle rivalité. (x Et bizarrement je ne suis pas fan de Keira Knightley, mais jouer la Keira de Domino, c'est juste LA bonne idée. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. 918398

Shocked mais qu'est ce que tu racontes !? Tu écris très bien I love you
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MessageSujet: Re: JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. EmptyJeu 15 Juil - 22:33

    C'est gentil de chercher à me rassurer, mais je crois que je n'ai jamais aussi mal entamé une fiche. (x Enfin, je me rattraperai par la suite, c'est juste que je suis habituée à narrer au présent et je ne suis pas dans mon élément. (Ouais je me cherche des excuses, et alors ? -->[ -]) Enfin, merci quand même. I love you
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Benjamin O'Neill
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MessageSujet: Re: JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. EmptyJeu 15 Juil - 23:19




Han je trouve Olivia drunken mais je crois que tu as bien choisi en prenant Summer
Bon courage pour la suite JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. 106738
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MessageSujet: Re: JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. EmptyJeu 22 Juil - 15:30

Je trouve aussi Olivia drunken mais la bouille de Summer s'impose dorénavant à mon esprit perturbé quand je pense à ce personnage. Bref, merci bien ! JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. 106738

EDIT; Fiche terminée ! Enfin. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. 957733 Je ne sais pas ce qui m'a prise ces derniers jours, mais j'étais incapable d'entreprendre quoi que ce soit et j'ai laissé un peu tous mes projets en plan, désolée. Je me rattraperais par la suite. (:
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Silas R. Fannon

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MessageSujet: Re: JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. EmptyJeu 22 Juil - 18:02

J'aime ta fiche Shocked enfaite non je l'adore JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. 957733
Tu ne peux qu'être validée avec une fiche pareille !
Je vais de ce pas changer le nom du PV et comme tu dois le savoir Summer sera à toi quand tu auras atteints les 40 messages dont 2 RP

J'espère vraiment que tu te plairas sur The Last Hope
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MessageSujet: Re: JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. EmptyJeu 22 Juil - 18:09

C'est vrai ? Shocked J'ai sincèrement eu l'impression de ne pas faire les efforts que ce personnage aurait mérité avec cette fiche. Enfin, je suis sans doute trop perfectionniste aussi. Mais je suis super touchée que tu ais aimé. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. 957733 Merci pour la validation, je file changer mon pseudo et oui j'ai bien compris le concept des réservations d'avatars, mais cela ne devrait pas être la mer à boire. I love you
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MessageSujet: Re: JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. EmptyJeu 22 Juil - 18:14

T'es pas assez objective pour apprécier ta fiche c'est pour ça Wink
Mais moi vraiment je l'adore, le personnage méritait vraiment une si belle fiche JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. 918398
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MessageSujet: Re: JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. EmptyJeu 22 Juil - 18:17

Haan arrête je vais rougir (et pleurer même, je suis trop émotive. --->[ -]) dans ce cas j'espère vraiment ne pas vous décevoir par la suite, mais c'est vrai que c'est un personnage qui m'inspire beaucoup, c'est rare de trouver des pv aussi bien trouvés et travaillés. I love you
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MessageSujet: Re: JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. EmptyJeu 22 Juil - 18:25

Oh non pleures pas Sad
C'est vrai que Morgy a fait un superbe travail sur ce PV (bon les autres aussi mais y en a que j'aime plus!)
Je suis sûre qu'on ne sera pas déçue Wink
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MessageSujet: Re: JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. JAHZ ● loving me is like chewing on pearls. Empty

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