Age
29 ans.

Citation :

« Vous avez mon âge officiel. Pardon ? Pourquoi je dis "officiel" ? Vous ne croyez tout de même pas que je vais vous certifier, d'une façon ou d'une autre, si j'ai réellement vingt-neuf ans ? ... Oui, je vous vois faire les gros yeux et lever votre matraque. Et alors ? J'ai vu pire. Rasseyez-vous. On gagnera du temps. »

Lieu de Naissance
Cork, Irlande.

Citation :

« Cork… Hmm ? Oh, je n’y ai pas vécu bien longtemps. Enfin, tout est relatif. Des personnes sont venues me chercher à mes dix-sept ans. Pourquoi ? J’étais quelqu’un de doué. Comprenez… j’avais des notes plus qu’excellentes, et j’étais capable de cracker n’importe quel ordinateur. Une hackeuse ? Non, je n’en n’étais pas une. Mais j’avais prouvé que je savais me servir de ma tête, et je pense que ça leur a plu. Comment ? Vous mettez la charrue avant les bœufs. Respirez un bon coup, le reste va venir. »

Catégorie:
Quatrième.

Citation :

« Les « catégories ». Franchement… vous pensez pouvoir cataloguer tout le monde ? Qu’est-ce que vous allez mettre dans mon dossier ? « Admise en tant que catégorie quatre » ? Mais merde, ça veut dire quoi en plus ? … Esprits en désaccord avec la justice. Ouais. Des conneries. Si j’ai tué ? Oui. Si j’ai volé ? Évidemment. Je pourrais vous dresser une liste des pires atrocités que j’ai commises, mais cela ne vous servirait à rien. Pour la simple et bonne raison que vous ne me croiriez pas. Ou que vous en ferez des cauchemars. Ouh, mais c’est que vous vous vexez facilement, lieutenant ! … Je vous ai déjà dit de vous rasseoir. Me menacer ne servira à rien. »

Raison de son Envoi au Sud :
Multiples assassinats qui n'ont pas pu être prouvés, des vols, ainsi que des violences sur représentants des forces de l'ordre.

Citation :

« Ah ah ! « Qui n’ont pas pu être prouvés » ! … Comment ça, ça ne veut rien dire ? Ah, si, excusez-moi, ça veut dire quelque chose : que j’ai bien fais mon travail. Plaît-il ? Oui, j’avoue sans détour avoir commis tout ces meurtres. Non, je n’ai pas peur des conséquences. Je suis déjà ici, et en catégorie quatre : que pourrais-je subir de pire ? Ou de mieux, tout dépend du point de vue. Les vols que j’ai commis ? Hmm, des choses dont vous n’avez sûrement même pas entendu parler. J’ai volé la couronne de la reine d’Angleterre, un diamant gros comme un œuf d’autruche que collectionnait un riche avocat américain – d’ailleurs son système de défense était à la hauteur de mes espérances – j’ai aussi dérobé… Vous ne me croyez pas ? Ça ne m’étonne pas. Vous ne pensez tout de même pas qu’ils allaient crier sur tous les toits s’être fait dérober pareils trésors, non ? … Je ne les ai pas gardé. Je les ai toujours restitué au bout d’un certain temps. Ni vu, ni connu. Hein ? Des violences contre… Ah ! Ça. Ce n’était rien. Juste un peu de sport, histoire de me maintenir en forme. »

Communauté:
Actuellement, les Solitaires. Néanmoins on a pu remarquer qu’elle passait énormément de temps à se faufiler dans la communauté de l’ouest.

Citation :

« Entrée n°13.

Moi qui me foutais de la gueule du lieutenant, j’dois avouer qu’il avait raison. J’ai été cataloguée. Rangée dans l’une de ces putains de boîtes. Quand je dis « boîtes », je parle des différentes communautés qui se sont partagé Tijuana. Au départ, y’avait pas beaucoup de choix, alors j’ai préféré tailler ma route avant que les sentiers ne se retrouvent bondés de gens désorientés ; j’avais beau ne pas connaître tous ces gens, je me doutais bien que dans le lot des malades, des malchanceux et des esprits pétrit de bonne volonté – comprenez les rebelles qui se sont dressés d’une façon ou d’une autre contre la société – il y avait forcément des connards. Ou des types assez dangereux pour que même moi j’ai à les craindre. Alors je me suis dis qu’en m’éloignant, qu’en recherchant moi-même mes propres provisions et qu’en ne comptant que sur mes propres capacités, j’aurais plus de chances de retarder le moment de la rencontre. Foutaises. Le temps qu’ils se rendent compte que la communauté du Nord, puis celle du Sud, ne leur convenait pas, et les alentours de Tijuana grouillaient de gars avec des flingues, qui se croyaient revenu au temps du Far West. Des crétins assez débrouillards, pour la majorité. Mais y’avait aussi pas mal de perles noires, contre lesquelles je préférais ne pas me frotter. Au fur et à mesure, j’ai compris que nous – les Solitaires – n’étions plus les bienvenus. Nous étions partis, nous devions payer. La communauté de l’est s’est créée. Et, plus récemment, celle de l’ouest. Avec la « place neutre », comme on l’appelle, cela faisait trois autres chances de trouver une sorte de foyer convenable dans cet enfer. Seulement, les accueils que l’on nous réservait étaient assez froids… à vrai dire, le seul groupe avec qui je me sens « bien » - et c’est un grand mot – c’est celle de l’ouest. Plein d’armes, des gens sérieux et respectueux ; en somme, des personnes raisonnables. Bon, j’en ai peut-être asticoté quelques uns au point qu’ils ne peuvent plus me voir sans pointer leur arme sur moi, mais en général, je me suis bien adaptée. Enfin, je crois. Quoi qu’il en soit, les rejoindre n’est pas ma priorité.

Fin de l’entrée n°13. »

Rôle dans la Communauté
Solitaires : aucun ; Communauté de l'ouest : elle leur rend parfois quelques services contre des provisions, se chargeant de faire passer des choses illégalement ou servant de "protecteur". Rien de bien follichon ; se battre pour sa propre survie, c'est déjà assez.

Citation :

« Entrée n°23.

Bon sang. Qu’est-ce que je me fais chier… Je veux dire, la solitude, tout ça, c’est bien beau mais… Enfin, pas que ça me tape réellement sur le système ou qu’à force je perde l’esprit mais bon… (soupir)… Alors, où en étais-je ? Ah, oui : les provisions. Je commence à en manquer, et ce que je trouve dans les bâtiments est soit périmé, soit impossible à manger parce qu’il faut le cuire d’une certaine façon. Alors je crois que je vais encore être obligée d’aller voir si la communauté de l’ouest a quelque chose à échanger… je devrais peut-être aller vers celle du sud, j’aurais plus de chance mais… L’accueil n’est pas terrible. Et puis je connais plus de personnes dans celle de l’ouest. (un temps, tintements de fer s’entrechoquant) Voyons voir… des allumettes, quelques munitions qui ne me servent à rien, ah ! des grenades… hmm… Pfff, va falloir que j’écoule mon stock et je vais me retrouver bonne à refaire un repérage pour voir si je peux pas… Ah, mais j’y pense, je pourrais leur filer un coup de main. Escorter un convoi, monter la garde, faire des livraisons … oui, je dois bien trouver quelque chose à faire …

Fin de l’entrée n°23. »

Traits de Personnalité: ( adjectifs)
impulsive – très intelligence – sarcastique – futée/maligne – bon vivant – joueuse – sans remords – violente – lunatique – impatiente – franche – a un humour certain mais qui ne fait souvent rire qu’elle – collectionne les addictions – humaine, tout au fond d'elle

Citation :

« Des adjectifs ? Pour me décrire ? Mais vous êtes en train de faire quoi là ? Dresser un profil psychologique ? Ou, je sais pas, essayer de faire un portrait de moi ? Mon cher, cher lieutenant, combien de fois vous ai-je dis que me menacer ne vous mènerait nulle part ? J’ai subi des entraînements intensifs, vous savez. Le genre de ceux où on y laisse plus que quelques morceaux de peaux. On y laisse parfois son âme. Si c’est ce qui m’est arrivé ? Allons, n’ai-je pas l’air humaine et bien vivante ? Si. Hé bien vous voyez. Allez-y, posez-moi des questions et j’y répondrais. Je suis sportive, certes. J’aime me battre, oui, c’est sûr. Tirer avec des armes à feu, c’est un passe-temps que j’apprécie. Les armes blanches ? J’adore, mais difficile de survivre avec uniquement quelques lames de couteaux dans ce no man’s land. Si je suis altruiste ? Ca dépend si la personne le mérite. Je ne vais pas perdre mon temps à filer un coup de main à quelqu’un si c’est pour qu’il me clasme entre les bras une heure plus tard. Ah, oui, je suis assez sarcastique, c’est sûr. J’aime séduire les hommes… Inutile de me lancer ce regard plein d’espérance, vous n’êtes pas mon genre. Et pour la énième fois, je réagis très mal aux menaces. Vous avez de la chance d’être entouré, mon bon lieutenant, c’est tout ce qui vous sépare d’une mort certaine depuis quelques heures. Si quoi ? Si je me considère comme quelqu’un d’intelligent ? Euh… Vous me posez une colle là. Et vous ? … Non… ? … Comment ça, vous ne voulez pas répondre ? Cessez donc de griffonner à tout va et… Bien, j’ai compris. Rancunière ? Vous allez bientôt le savoir. Non, mon lieutenant, je ne viens pas de vous menacer. Pardon ? Si j’ai pour habitude de « prendre les gens pour des cons » ? … Devinez. »