Age vingt-neuf ans
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Lieu de Naissance L.A, America.
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Catégorie: trois
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Raison de son Envoi au Sud : Pour la simple et unique raison que la jeune femme a abrité des enfants malades sur le chemin de la guérison dans sa maison.
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Communauté: Neutre, elle ne veut pas perdre sa raison et rejoindre une communauté.
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Rôle dans la Communauté Médecin et Chirurgien. Un rôle assez important, elle voit défiler de nombreux blessés et malades tout les jours
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Traits de Personnalité: ( adjectifs)
Sarcastique - Sociable - Travailleuse - Ambitieuse - Bornée - Sérieuse - Intelligente - Pragmatique

" “ Ouch, i've lost myself

Je devais les protéger, il le fallait. Le gouvernement était si inhumain pour arracher ses enfants à leurs familles et de les envoyer de l'autre côté du Mur ? La réponse est oui. Lorsque j'avais appris cette nouvelle par un de mes collègues, j'ai tout de suite sut qu'il fallait que l'on agisse. Alors, nous avions décidés de cachés les enfants malades qui pouvaient guérir, ils n'étaient pas au stade final. Avec moi, j'avais pris deux enfants, Katie et Mikael. Deux petits auxquels je m'étais attachée, car ayant su que j'étais condamnée à être stérile toute ma vie, alors je m'efforçais à m'occuper des enfants malades. J'étais devenue pédiatre, ayant certes des aventures mais qui voudrait d'une femme qui ne pourra jamais porter votre progéniture ? Si l'on veut connaître la raison de mon envoi dans le sud, il faudrait remonter à cette nuit. Ce cauchemar qui me hante sans cesse, jour et nuit provoquant des insomnies perpétuelles. Ce soir-là, les enfants et moi regardions tranquillement la télé, devant un bon petit dessin animés comme ils les aimaient. J'aurais donnée ma vie pour eux. J'avais eu le temps de tisser quelques liens avec eux, très forts. Leur traitement était bientôt fini, mais ils ne devaient pas faire trop d'effort. C'est alors que deux violents coups frappés sur la porte retentir. Je faisais signe aux enfants de se taire et j'éteignis la télé. Pendant quelques secondes, je les tenais fermement contre moi, comme si j'avais peur qu'on me les prenne. Les coups ne cessèrent pas et j'avançais lentement vers la porte. C'était des militaires. Je savais pourquoi ils étaient là, et tant que j'étais vivante je ne les laisserait pas faire. Je chuchotais aux enfants de ne pas faire de bruit et de se cacher tout contre le canapé. J'ouvrais la porte et deux lumières de lampes torches m'aveuglèrent. « oui, je peux vous aider ? » Les militaires me toisèrent. « Nous sommes à la recherche des enfants malades, et nous savons par source sûre que vous en cachez ici même. » Je hochais la tête, faisant appel aux talents d'actrice que j'aurais pu avoir si j'avais fait théâtre au lycée. « Vous vous trompez, vous devez revoir vos sources car la seule malade ici est moi. J'ai un cancer et.. » Les deux hommes ne me laissèrent pas le temps de finir, l'un d'eux me bouscula et me tint fermement tandis que l'autre montait quatre à quatre dans les escaliers.

Mes yeux se posèrent directement sur les enfants. J'avais réussi difficilement de me défaire de son emprise brutale pour me précipiter vers les enfants. La plus petite me vit. « COURS KATIE ! » Elle courut alors à travers la maison et Mikael, ne put en faire autant car l'officier qui m'avait emprisonné dans ses bras de fer, le tenait fermement. Sentant une bouffée d'adrénaline couler dans mon sang, je courus vers l'officier et je lui mis une gifle, essayant de reprendre Mickael. De toutes mes forces je le frappait, des hématomes apparaissait sur mes poings. Je m'était battue comme une lionne l'aurait fait pour la sauvegarde de ses petits lionceaux. Et puis soudain, un bruit métallique siffla dans nos oreilles. Est-ce que je venais d'entendre une détonation de révolver où était-ce autre chose ? Mes yeux lancèrent des éclairs à l'homme qui se tenait devant moi et me fit signe de le suivre dans l'entrée. Mon cœur cessa de battre lorsque la vue de son petit corps ensanglanté frappa mes yeux avec horreur. Je retenus mes larmes et une deuxième détonation se fit alors entendre. J'écarquillais les yeux, stupéfaite devant un tel massacre. L'homme qui avait pointé son arme sur la petite Katie s'était suicidé. Je n'arrivais pas à le croire et lorsque mon visage se posa sur l'officier, il était tout aussi surpris que je pouvais l'être. Un long silence s'ensuit avant que l'homme à côté de moi, me rende Mikael et me dise d'une voix assez ébranlée mais dure que je devais le suivre. Je l'écoutais, sous le choc, tentant de calmer les pleurs du petit Mikael. Nous montions alors dans la jeep accompagné de cet officier. Nous nous regardâmes pendant un bon moment mais aucune émotion ne voulait passer dans nos yeux. On pouvait juste y lire un vide et une blessure qui n'arriverait peut-être pas à cicatriser. Je posais alors mes yeux sur Mikael qui pleurait à chaude larmes.

Quelques heures plus tard, le soldat m'avait alors questionné. « Est-ce que le petit a des chances d'être guéri ? » Je le regardais d'un air méprisant. « Vous croyez que tous ces enfants sont condamnés ? Et bien non, vous vous trompez. Mikael est sur la voie de la guérison, sa maladie n'avait pas atteint le stade final. » Le soldat ne se démonta pas. « Est-ce qu'il a un endroit où aller ? » Je hochais de la tête de haut en bas, le petit homme s'était alors endormi dans mes bras. Ensuite nous l'avons déposé dans une famille qui saurait prendre soin de lui. Après avoir perdu katie, je perdais Mikael, mais peut-être que c'était mieux ainsi, car il n'était pas mon enfant et que je devais aider les autres, tant que tout cela n'était pas fini. « Vous êtes libre de vous enfuir madame. » J'arquais légèrement mes sourcils. « Pardon ? Vous plaisantez j'espère. Je dois les aider. » dit-je d'un ton convaincant. Le soldat partit alors. Je ne pouvais vivre en sachant que tout ses enfants étaient en danger, je devais agir et vite. Me dorer la pillule au soleil était impossible, surtout après ce que j'ai vécu.


Maintenant ? Je suis médecin au Santa Cruz Hospital, j'aide les malades et je les soignes. Et puis un jour lorsque je l'ai vu débarqué, mon sourire s'était effacé. Je ne souhaitais qu'une chose, sa mort. Aucune questions ne se posaient dans ma tête pour le moment, je le voyais qui défilait devant mois avec un bon nombre de blessés. Le réflexe que j'eus fut de prendre mon révolver, celui qui ne me quittait jamais, que je mettais sous ma blouse et que j'utilisais rarement. J'avançais vers lui, le mettant en joue et tout le monde s'arrêta de parler et de bouger autour de moi. Ses yeux alors rencontrèrent les miens et il fit le lien. Je savais qu'il m'avait reconnu et moi je n'avais pas réussi à l'oublier. Il était celui qui m'avait enlevé ce que j'avais de plus cher, même s'il avait sauvé Mikael. Mes collègues me parlaient, mais je ne voulais rien entendre. « JUNE, pose cette arme, tu pourrais tuer quelqu'un. » Un léger rictus apparut sur mes lèvres. « C'est le Chef du Sud » Ces mots me parvinrent aux oreilles. Que faisait-il dans la zone neutre ? Pourquoi n'était-il pas de l'autre côté du mur ? Un de mes collègues en profita pour m'enlever l'arme des mains. Je m'enfuie donc dans les toilettes, refusant de sortir. Je posais mes mains sur la glace et je mettais de l'eau sur mon visage, Lui, chef du sud ? Comment cela se faisait-il ?